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Societe Des Ecrivains
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« C'est alors que j'entendis une voix humaine prononcer distinctement, à quelque trente mètres, le mot que j'ai définitivement gravé dans ma mémoire : «Tacou» ! Réflexe, je signale ma présence et vais au-devant des chasseurs. Est-ce une illusion, cette chevelure noire rapidement disparue derrière un tronc d'arbre ? Je ne puis le dire, car je réalise soudain, en apercevant la trace d'un pied nu, que je suis en train de me fourrer dans une drôle de situation. Je suis tombé sur des Indiens qui apparemment fuient tout contact avec des étrangers et qui chassent avec une sarbacane et des flèches empoisonnées. S'ils avaient utilisé un arc, je pense que j'aurais entendu le claquement provoqué par la rencontre de la corde avec le bois [...]. Pas question d'utiliser les grands moyens ni d'essayer de les intimider. Ils sont chez eux, c'est moi l'intrus et si l'affaire devait tourner mal, j'en serais responsable. » Profondeurs, splendeurs et curiosités de la Guyane, par un homme qui ne cesse de l'arpenter, mais aussi de l'aimer et de la faire découvrir ! Collection de récits littéralement immersifs en ces zones reculées où l'individu doit se montrer humble et patient face à la nature et à la terre, « Mes chemins en Guyane » lève un peu le voile sur cette terre française lointaine et méconnue, dangereuse et fascinante, troublante et stupéfiante... et toujours à préserver.
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Expert en transports aériens, commerce international, aviation légère. Etudes en France, lycée russe de Paris, école de langue et de commerce à Londres, diplômé des Nations Unies. Fonctionnaire international de l'UNICEF à Genève et Copenhague. De parents russes, né à Versailles en 1941. C'est un roman, sur une idée déposée à l'INPI, sur un concept de sécurité sur lequel la compagnie Boeing estime que « l'idée » mérite d'être mise en réserve dans leurs inventions en instance. Une invention qui rassemble quelques amis qui construisent un modèle réduit, puis le concept est appliqué à un avion réel, un Yakovlev-52. Voyages pour présentation du concept à Chicago, Genève, Moscou. Un petit aérodrome des Pyrénées-Orientales, Sainte-Léocadie près d'Andorre est le théâtre des opérations. Un sujet approprié suite aux commémorations de Jules Verne et à l'actualité. Des accidents aériens peuvent survenir n'importe où dans le monde, tous les avions vieillissent et il y a de plus en plus d'appareils en vol. Tellement de phénomènes peuvent survenir comme l'inattention, les conditions météo et la suractivité des compagnies. Il est impératif pour l'avenir de trouver tous les moyens disponibles pour éviter les terribles catastrophes aériennes, ou du moins limiter le nombre de victimes. Quelques idées existent.
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« La châtelaine me tendit sa main fine et m'entraînant sur la piste, ajouta : - Pour ce charleston qui commence, ce n'est pas de vos bras dont j'ai besoin, mais de vos jambes ! N'ayant jamais appris cette danse, je lui répondis : - Pardonnez-moi j'ignore tout car je débute ! - Pas de problème, je vais vous apprendre. Regardez d'abord ! Alors Joséphine Baker me fit une démonstration sublime sur un rythme endiablé. » Parce qu'il se dégage des lois de la chronologie, P. de Boysson signe ici un texte autobiographique qui se distingue par sa légèreté. D'ailleurs, l'on peut même questionner le registre littéraire de cette compilation de souvenirs, tant le moi de l'auteur s'y fait discret et pudique... tant la rencontre avec Autrui y est prédominante et essentielle. Aussi, aucun bilan de vie n'est tiré au terme de ce texte où il n'est pas question des réalisations et des empreintes laissées par soi, mais qui s'avère entièrement porté par le plaisir de la réminiscence, par celui de redétailler les visages de celles et ceux, grands ou humbles, qui ont croisé ou accompagné quelque temps la route de l'auteur... Un récit atypique et élégant, dont on retiendra la sincérité totale, l'expression d'une certaine joie de la mémoire, mais encore une passion pour l'égyptologie qui l'ouvre et le clôt avec panache.
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« Il y a deux ans je n'avais jamais entendu parler de Kéraban-le-Têtu. Capitaine Nemo, Michel Strogoff, Philéas Fogg, d'accord, mais Kéraban ? Et aujourd'hui je suis en train de rentrer complètement dans la peau du personnage. En traversant ce paysage de champs à perte de vue, vide d'humanité, je me pose des questions sur l'allure de ses chevaux, sur les sujets de conversation entre lui et Van Mitten, et je m'imagine dans la chaise de poste lancée au galop sur le même chemin que j'emprunte ce matin. » Un voyage sur les bords de la mer Noire, comme si vous y étiez, la poésie du récit en plus. Embarquées dans une mission reportage en temps réel, l'auteur et son équipe vont passer par toutes les émotions propres à l'aventure : l'émerveillement devant la beauté des paysages, la grande solidarité entre les compagnons de galère, mais également la détresse suite aux problèmes mécaniques et aux différents vols dont ils seront victimes. Tout cela est rendu dans une prose sensible et appliquée, un style journalistique et humaniste qui n'aurait rien eu à envier à celui de son modèle, Jules Verne. À la fois émouvant et instructif.
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L'Aventure, le défi, le danger, le pas vers l'inconnu, la mise à l'épreuve du mental, apparaissent comme des outils capitaux pour parvenir à se connaître.
A la recherche d'un retour à l'essentiel, l'on s'en va fuir le monde, à pied ou en 4x4, sur les pistes de sable, dans les villes de terre, sur les sommets de glace. Les déserts infinis d'Afrique et les montagnes aux parois sculptées succèdent au silence absolu du milieu souterrain.
Folie ou passion de l'auteur ? Celui-ci nous transmet tant ses peurs, ses angoisses, que ses joies et ses amitiés partagées à travers deux continents. Sabine de Closmadeuc nous propose de la suivre et de parcourir son chemin, avec ceux qui ont fait sa vie, liés à elle par l'amour ou la filiation. Ses enfants, à qui elle a transmis son goût pour l'exceptionnel, l'accompagnent dans chacune de ses expéditions.
Le récit de ces vingt années de voyage, raconté par cette aventurière des temps modernes, immerge le lecteur dans les péripéties d'une existence mouvementée, à la recherche du sens de la Vie.
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Au sel de la mer Tome 3 ; 12 séquences d'une jeunesse alexandrine entre orient et occident
Raterron Jean-Jacque
- Societe Des Ecrivains
- 24 Juillet 2006
- 9782748030129
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Une plume sur l'ocean ; a la voile vers l'ocean indien et le sud-est asiatique
Alain Courau
- Societe Des Ecrivains
- 6 Juillet 2004
- 9782748017465
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Les brumes et les soleils des mers vikings
Michel Tordoir
- Societe Des Ecrivains
- 28 Juillet 2006
- 9782748029550
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Isabelle Ferreira nous livre ici quelques réponses aux questions que nous nous posons. Elle donne aussi libre cours à ses coups de colère contre l'injustice. Elle nous invite tous à une prise de conscience sans juger personne. Il faut plus que jamais aider les jeunes adolescents et les jeunes enfants que nous devons protéger. Elle nous invite à réfléchir suite au malaise qui règne dans notre société. En ce qui concerne les jeunes adolescents beaucoup d'entre eux lancent des appels au secours mais ce sont des " messages codés ", comme la violence qui ne nous permet pas toujours de comprendre leur mal être.
Elle félicite tous ceux qui militent pour la paix et les droits de l'homme, dont le problème majeur est la précarité, sans oublier les personnes âgées. C'est un témoignage qui s'adresse à tous les adultes jeunes et moins jeunes. Nous constatons qu'il y a de plus en plus de personnes à la rue, elle est à la fois le fiel, et le miel. Il faut dire que nous vivons à une époque où le chaos règne partout dans le monde. Depuis la deuxième guerre mondiale nous n'avions pas connu une telle violence. Nous sommes face à un nouveau climat de violence sans savoir comment réagir.
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Cinq responsables du CEA sont enlevés près des mines d'uranium d'Arlit, au Niger. Après un voyage éprouvant, ils se retrouvent prisonniers dans un campement touareg, dirigé par un membre du GSPC (Groupement Salafiste pour la Prédication et le Combat), affilié à Al Qaïda. Si leur libération contre de l'argent leur semble évidente, l'arrivée d'un camion de l'usine, volé et chargé de yellow cake, cette poudre dont on extrait l'uranium, leur fait comprendre que leurs kidnappeurs ont un autre objectif : faire exploser des bombes sales quelque part en Europe. L'un des otages se sauve et, avant d'être repris, il a la chance de passer un message à un commerçant local, indicateur occasionnel. Algériens et Français coopèrent alors pour arrêter les terroristes. Ils ne pourront empêcher l'arrivée en région parisienne d'une partie de la cargaison volée. Attentats dans Paris, chasse à l'homme, mobilisation générale... Sera-t-il possible d'éviter le pire oe
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Isabelle et Philippe, jeunes mariés, s'aiment d'amour tendre. Ils s'offrent un voyage hors du commun : un circuit de trois semaines aux Philippines en voyage organisé. On leur promet de l'inédit... La réalité dépassera toutes les prévisions, leur aventure devenant dramatique.
À Orly, ils rejoignent leur groupe d'une vingtaine de personnes sous l'égide d'une accompagnatrice exceptionnelle : Marianne.
Tout débute à merveille, mais bien vite surviennent des avatars.
Face à l'adversité, le jeune couple se révèle d'une grande force d'âme, ce qui lui permettra d'en sortir vivant.
Une solide amitié forgée au fil des épreuves et une merveilleuse nouvelle leur fait estimer que, malgré tout, ce fut néanmoins " Un beau voyage ".
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Originaire du Beaujolais, Gérard Guillot devient ingénieur informaticien et part en 1980 travailler sur le Centre Spatial Guyanais où il fait trois séjours de trois ans, au service de la fusée Ariane. C'est l'occasion pour lui de découvrir la forêt guyanaise et le monde des orchidées.
Depuis la découverte de ma première orchidée en octobre 1980, sur le layon de la Montagne des Singes, une obsession me hante : découvrir d'autres espèces d'orchidées, découvrir ce monde fascinant des orchidées, leur habitat, leur culture, leurs fleurs... Une seule façon pour assouvir cette obsession : parcourir la forêt guyanaise à la recherche de ces merveilles, encore et encore, toujours plus loin, toujours plus profond en forêt, les cultiver pour avoir la joie de les voir grandir et fleurir, étudier des tas d'encyclopédies pour parvenir à mettre un nom sur chacune. Mais la forêt vierge n'est pas toujours très accueillante et, quand on ne s'y perd pas dans ses profondeurs, il faut parfois affronter fourmis, guêpes, mygales, herbes coupantes, chutes d'arbres et autres pièges et certaines expéditions se transforment alors en cauchemars. Et ça a duré jusqu'à l'arrivée de la merveille des merveilles, celle qui a éclipsé toutes les autres...
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Un tour de planète pour un tour de soleil
Mickaël Hetzmann
- Societe Des Ecrivains
- 30 Juillet 2008
- 9782748039801
Qu'il est bon de pouvoir changer de vie. Je vois la mienne comme une route, qui est plus souvent un sentier qu'une voie romaine. Lorsque je n'avance plus ou que le chemin me parait trop long, pas assez intéressant, je m'endors. Et là, je rêve. Je rêve de nouveaux horizons, je rêve que je ne suis pas cet homme de vingt-cinq ans avec " no futur " tatoué sur les yeux. Alors je me réveille, et pendant ces quelques secondes où mon esprit n'est pas encore lucide, pendant ces quelques secondes où ces images résiduelles sont encore présentes lorsque je cligne des yeux, je prends un sac à dos, j'y mets mes souvenirs et mes espoirs et je pars faire le tour du monde.
Pérou - Bolivie - Chili - Argentine - Mexique - Guatemala - Honduras - États-Unis - Nouvelle Zélande - Australie - Indonésie - Malaisie - Thaïlande - Cambodge - Inde - Afrique du Sud.
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L'espace de quelques instants, ose pénétrer en transit. Hors de ta zone habituelle de confort. Plongeons ensemble en apnée, à travers le charroi de l'indicible.
Prends ma main : je t'accompagnerai fidèlement, te confierai le passé avec lequel j'ai composé. Au fil des lignes, tu deviendras mon plus sûr confident.
Accorde-moi ton oreille : tu entendras gronder le cri silencieux des enfants de l'alcoolisme, des fils de la violence.
A dessein, mes phalanges sont demeurées intactes, afin de guider ma plume dans les méandres de ce qui fut ma réalité.
Personnage composite issu de la somme de mes rencontres, je suis la main d'une frange informe de tes semblables, celle dont tu as pris l'habitude de t'écarter. Aujourd'hui, je me livre enfin, couleur rouge sang, afin que plus jamais tu n'ignores.
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Un jeune africain qui pleure l’Europe ou une odyssée amère ; un noir à la Maison Blanche
Eric-alain Kamdom
- Societe Des Ecrivains
- 25 Janvier 2010
- 9782748046359
Toutes les nuits un jeune Africain pleure l'Europe. Terre promise et messianique, il nourrit l'espoir de s'échapper vers cet ailleurs édénique. Destinée déjà jouée d'une naissance scellée par l'infortune de la pauvreté. Des promesses évanouies à mesure qu'il grandit, il voit son aspiration s'éloigner et s'étioler. Confronté à une misère irrémédiable, à un avenir cloîtré, la seule possibilité pour lui d'échapper à cette funeste fatalité réside en cette Europe fantasmée, prédestination vers une félicité certaine. Dès lors, comme le couperet d'un jugement irrévocable, il mettra tout en oeuvre pour accomplir ce dessein. Dans ce périple infâme et inhumain où il ne sera jamais plus qu'une bête traquée, où l'espoir tantôt renaîtra, s'approchera, puis disparaîtra, il parviendra à fouler ce sol sacralisé au travers des embûches d'une barbarie aveugle, pour fi nalement n'être toujours qu'une proie indésirable, frêle et déshumanisée. Et ainsi, face à l'impossibilité d'un sort déjà vissé, il aura à advenir ce que sa nature lui a donné : être un Africain. "Un Noir à la Maison Blanche" est l'histoire phénoménale du premier Président Noir des États-Unis d'Amérique.
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« Tanoutamon aurait passé le restant de sa vie à cracher sur tout et vomir sur tout, s'il ne s'était pas trouvé un jour à Paris sur la Place de la Concorde. C'était un midi. L'obélisque pointait le bout de ses vingt-trois mètres de haut bien droit sur le soleil rendu au milieu du ciel. Tanoutamon s'avança au plus près. C'est là que Tanoutamon découvrit les hiéroglyphes gravés sur les parois du monument. » Se déroulant entre l'Europe et l'Afrique, « Ma poule pond des pierres » est de ces histoires d'amour littéralement fabuleuses, aux accents oniriques et aux tons merveilleux, qui nous entraînent immédiatement dans leur univers hors norme, le rationnel ayant depuis longtemps abdiqué face à la puissance imaginative de l'auteur. Légendes et cosmogonies, prémonitions, événements quasi fantastiques et curieuses apparitions participent ainsi pleinement à la composition de cette oeuvre inclassable et envoûtante, qui renouvelle à sa façon le mythe des âmes soeurs et prédestinées l'une à l'autre.
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« Aujourd'hui, alors que mes souvenirs, les plus lumineux comme les plus noirs, se sont remis en ordre, je sais enfin comment ma misérable vie va finir, et c'est pour moi un grand soulagement. Je ne réclamerai de vous ni pardon, ni chagrin ni compassion, car j'estime être indigne de recevoir le moindre don, le moindre sentiment qui me permettrait d'être réintégré dans le genre humain. Je suis né homme, j'ai vécu en bête, trahissant les pères et négligeant mon âme. Voilà pourquoi, alors que pointe ma dernière aube, je suis enfin heureux. J'en rends grâce à Dieu et à ceux qui m'ont ramené à Lui. » 1235, en France. De retour de Palestine, un croisé pense renouer avec la paix, avec les siens. Mais sa Bourgogne natale est dévastée par une armée inconnue que la rumeur qualifie de démons. Sa famille massacrée, il décide avec ses compagnons de route de repartir en guerre... Et si le diable n'était pas là où l'on pense ? C'est en pleine Inquisition que nous plonge Patrick Allard, profitant de cette croisade cauchemardesque pour livrer le tableau d'une époque trouble et victime des pires croyances. Brouillant les pistes, noyant la frontière entre le bien et le mal, il livre un roman nihiliste et dérangeant dont le final hantera longtemps les mémoires.
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Les Blakans ; aimer pour vivre malgré tout
Helyette Favres-des-côtes
- Societe Des Ecrivains
- 1 Octobre 1991
- 9782342032956
« Au commencement de notre grand voyage, nous étions un peu angoissés à l'idée d'entreprendre ces kilomètres en un petit groupe. Mais, la curiosité aidant, l'occasion unique de traverser les Balkans fut plus forte que nos doutes, nos appréhensions. Que de fois nous eûmes l'impression que la terre sous nos pieds avait cessé d'être stable, sans compter la fatigue, les moeurs différentes autour de nous ! Plus rien de paisible, ni de lisse ; que de changements en un voyage, en une coulée qui faisait surgir un monde où s'entrechoquaient le beau, le laid, le bien, le mal, ce qui provoquait d'époustouflantes inversions en nous tous. » La mémoire n'est pas une bobine que l'on déroule... Plutôt un puits duquel on retire des impressions, des images fortes, des souvenirs marquants, des visages... Sans doute est-ce pour cela que le texte de H. Favre-des-Côtes rompt avec la chronologie pour mieux faire saillir la beauté, la mystique, l'intensité, le dépaysement jaillis de son voyage à travers les Balkans, alors que la guerre dominait l'Europe. Récit d'une expérience déstabilisante et formatrice, constitué de fragments tantôt magiques tantôt tragiques, cet ouvrage singulier est tout entier porté par sa liberté absolue, puissante, poétique.
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« Je vais bientôt prendre conscience des réalités de ce monde, courbé sous le poids de mon sac, sûrement trop lourdement chargé par manque de sagesse. L'ego me domine et cela fait bien longtemps que j'en trace les contours de sa maîtrise, mais il faut dire qu'il est sournois, m'obligeant en conscience à des choix permanents. La démarche va-t-elle m'aider dans cette énorme tâche ? En tout cas, je l'ambitionne. Notre oeil est "conçu" pour la marche ; comme tout se vit au ralenti, je vais percevoir l'infinie variété des êtres et des formes qui composent le visible. Oui, habiter le monde, le traverser, le contempler, tel est mon voeu intime. Non à l'occuper ni à le coloniser. » Marcher vers Saint-Jacques-de-Compostelle signifie une révolution de ses rapports à soi-même, aux autres et à la Création... Témoignage dans lequel s'instaure une relation éclairée à l'espérance, de solitude et de rencontres, afin de vous faire aussi ressentir la magie, la poésie, le pouvoir des instants de grâce, qui humblement font cheminer à la source de l'Unité ! Ce récit composé par Michel Raina nous entraîne dans un périple, physique et intérieur, marqué par l'épreuve, la joie, le recueillement, la contemplation, l'amour par le lâcher-prise et par le respect de l'environnement dû à l'infiniment petit et à l'infiniment grand, véritable clé de la nature, quête de beauté et de vérité... « Bueno Camino, el Peregrino. » « Osez et vous vaincrez. » Michel Raina
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« Dans la rue, ma robe syrienne, le style de mes sandales noires attirent les regards. Lors de mon premier voyage, mes lanières multicolores avaient été pointées du doigt par des adolescentes gloussant de rire, ici l'utilisation du cuir est plutôt rare, l'originalité exclue. De même qu'en Ouzbékistan, les rues sont sillonnées par des chaussures de formes classiques, uniformément noires ou beiges, alors que les devantures de certains quartiers offrent différentes couleurs, à défaut d'autres modèles. Dans un ciel qui vire à l'indigo, apparaît la croix d'une chapelle. Je cherche l'immeuble qui en dissimule l'entrée ou un passage, mais on se retourne sur moi, demain peut-être... » Téhéran, Mashhad, Tûs, Yazd, Meybôd, Ispahan... L'appel de l'ailleurs était trop tentant : l'été 2005, Lorraine Pobel s'envole seule pour la troisième fois pour l'Iran. Son témoignage ne se veut ni politique ni religieux, mais la chronique d'une découverte, une approche plurielle, comme en occasionne tout séjour dans une société donnée. Coutumes, architecture, arts, vie quotidienne... c'est une part de la culture iranienne que ce carnet de voyage nous invite à découvrir, au-delà des idées reçues.