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Societe Des Ecrivains
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Salonique, mon amour ; lettres de l'armée d'Orient ; mars 1916-août 1917
Robert Guyon
- Societe Des Ecrivains
- 28 Septembre 2012
- 9782748390889
«Nous croyons être libres pour découvrir trop tard, qu'empreinte pour empreinte, nous marchons dans leurs propres traces avec sur nos épaules le poids accablant de tous leurs rêves, de tout ce qu'ils n'ont pas eux-mêmes accompli. Nous nous croyons maîtres de notre destin et ce sont des desseins obscurs ourdis par nos pères, et les pères de nos pères, qui nous mènent à l'aveugle. J'ai peine à le dire, mais ils n'hésitent jamais à nous sacrifier pour transmettre une idéale injonction dont ils n'ont même pas idée. C'est comme cela. Et pas seulement de père en fils, de mère à fille, dans le secret des maisons, derrière les portes closes, mais aussi des peuples tout entiers.»
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« Quelques mois plus tard, alors qu'elle commençait à le remettre un tant soit peu aux oubliettes, il la relance, elle lui répond. Ils recommencent leurs échanges de vues et confidences. Leurs écrits s'étoffent. Pensez donc, toute une vie à narrer ! Ils décident de poursuivre leur entretien sur Messenger, plus rapide et plus intime, ils éludent ainsi la page publique. Leurs rendez-vous sur le Net deviennent quotidiens. Il ne lui parle plus de Bérengère, elle ne dit mot de Marcelin. Ils discutent d'idées générales, se racontent les anecdotes des enfants et, de fil en aiguille, naît une grande intimité. Ils se remémorent la rencontre de 1977 et réajournent leurs ressentis de l'époque. Elle lui cache la naissance et la mort de leur fils. » Il y a du tango dans le roman de Garance Mac Ital, qui dit les rapprochements et séparations, retrouvailles et désillusions, teintés d'impétuosité et de tragédies, de coeurs aveuglés... Et au coeur de cette chorégraphie amoureuse se trouve Blandine qui, de mari en ancien amant, tente de trouver le bonheur. Mais toujours en face d'elle l'inconstance masculine, les déceptions, les promesses trop vite proférées et rapidement envolées. Inspiré d'une histoire vraie, ce récit aux notes doucement acides suit ainsi une destinée féminine toujours chavirée par ses espoirs et désenchantements.
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« Dans son beau petit village de Sicile, on l'avait d'ailleurs surnommée ''la Bersagliera'' en comparaison de sa beauté avec celle d'une grande et magnifique actrice italienne qui venait de jouer le rôle de la Bersagliera dans un film à succès de l'époque. Une beauté fraîche et renversante ! Oui, mais elle était là en France, et elle ne faisait rien, elle allait finir par s'étioler à force ! Quel gâchis ! Que de pleurs elle versait en silence ! Elle se mit à rêver à son éventuelle vie si... Elle commençait à avoir des regrets et gagnait en amertume. Lui ne le voyait pas, ne le comprenait pas. Comment aurait-il pu ? Il ne le concevait même pas. » Pour lui, elle a tout quitté : sa Sicile natale, le cocon familial, ses amis. Elle l'a suivi par amour, qu'il lui rend bien pudiquement. La vie de la jeune mariée s'avère difficile, pleine de désillusions. Comment s'épanouir lorsque l'on ne se sent pas écoutée ? Prisonnière, les saisons passent et la belle fane sans fleurir. Pourtant, les cycles se succèdent mais ne se ressemblent pas. D'autres bourgeons peuvent éclore et réaliser les rêves manqués des premiers. Maria nous fait part d'un récit romancé et touchant. L'histoire d'une transmission mère-fille, pour un nouveau printemps.
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Foutue journée, foutue pluie, foutue bagnole. C'était juste un sale temps d'hiver, un mardi en retard, comme d'habitude sur l'autoroute reliant Cork. Aucun signe avant-coureur, la fumée noire l'avait simplement engloutie. Pendant sa convalescence, Hanna rencontre Zelda, une vieille dame de quatre-vingt-cinq ans inlassablement attelée à sa broderie. Une profonde amitié la liera à cette femme décidément peu commune qui l'amènera à réfléchir au sens à donner à sa vie. Une existence alors casanière dans un petit village d'Irlande, entourée de Jeff, son mari, américain, ancien reporter de guerre, reconverti en auteur de polars, et de Gail, sa soeur irrémédiablement éprise de liberté qui leur confie sa propre fille pendant qu'elle parcourt le monde. Et si Hanna sortait enfin, elle, de son cocon ? Mais qui est Zelda Zonk ? N'était-ce pas le pseudonyme qu'utilisait Marilyn Monroe lorsqu'elle voulait passer inaperçue ?
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Yolanda, au bout du monde... au bout de la vie
Micouin-Lefesvre Mar
- Societe Des Ecrivains
- 21 Mars 2013
- 9782342002836
« Leurs mains se cherchent et se rejoignent ; leurs regards se pénètrent et se comprennent ; les mots sont inutiles. C´est toute leur aventure commune qui ressurgit avec violence. Ils savent très bien l´un et l´autre l´immense attirance qui les unit. Ils n´ont plus de mots pour le dire. Seul le même éclat extatique recouvre leurs visages. Cependant, les yeux de Francis sont voilés d´une indéfinissable tristesse. Yolanda décèle une certaine réserve dans la joie de son compagnon, elle surprend une douceur presque suave qu´elle ne reconnaît pas dans le timbre de sa voix. L´homme qui est à ses côtés a changé, profondément ; elle comprend alors qu´il a souffert, beaucoup vécu. - Que s´est-il passé ? Pourquoi ce silence que jamais je n´ai pu m´expliquer ? Francis, je t´ai attendu si longtemps ! - Plus tard, plus tard. Ce sera une longue confession. Effectivement, je ne suis plus le même. Et toi ? »
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Il faut parfois partir loin de chez soi pour se trouver... et c'est bien ce qu'espère Marie en suivant son compagnon Christophe au Canada qui y travaillera en tant que coopérant. Là, en "terra incognita", Marie veut entamer un profond travail sur elle-même. Et entre cette ouverture sur l'ailleurs, des opérations salvatrices, de nouvelles fréquentations et ses projets professionnels, Marie semble avoir rapidement entre les mains les clés d'un avenir plus radieux... N'était la tentation, la dépression dans laquelle s'enlise Christophe, le regard nouveau qu'elle porte sur celui-ci et tout un couple qui part, nécessairement, à la dérive. Québec, Calcutta, Dublin... Lieux où le couple Marie-Christophe tente à chaque fois de trouver la paix et l'harmonie, de relancer la machine conjugale... Lieux d'espérances et où se construit tout une famille donc, mais aussi espaces jonchés de pièges, de chausse-trappes, de désillusions, pour un duo dont le naufrage est comme déjà écrit. Un échouage au long cours relaté au fil d'un roman qui dit aussi, en creux, le dessillement des yeux d'une héroïne décidée à exorciser tout ce qui l'entrave...
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« Première nuit d´amour, tu es pressé. Première relation un peu douloureuse, mais réussie car tu connais parfaitement les ressorts féminins. De nouveau dans la salle d´eau ensemble, aux petits soins l´un pour l´autre ; de nouveau ta main dans la mienne et nous nous endormons enlacés. Dans mes rêves, tu apparais encore. C´est la première fois qu´un homme m´envahit comme cela. »
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« Au salon, je croise sa mère. Avec ses allures de reine, elle me fascine. Aujourd'hui, elle porte une élégante robe noire surmontée d'un col d'un blanc éclatant. Elle a rehaussé ses cheveux blonds légèrement cendrés en un chignon impeccable. Veuve encore jeune, elle se soigne. De la bouche de ma confidente, je sais qu'après l'école, chaque jour, elle file chez le coiffeur. Avant son accident de voiture, son mari gérait avec tout ce qu'il faut de doigté et de vigilance une importante société d'assurances. Prévoyant comme l'oblige sa profession, il avait envisagé toutes les hypothèses pour assurer les beaux jours de sa femme. Après sa disparition, elle n'a eu qu'à se glisser derrière un bureau impeccablement rangé. En moins d'une semaine, elle dirigeait la compagnie. Ces nouvelles occupations ne l'ont pas écartée de son unique fille, au contraire. »
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Des brindilles dans le petit bois de Lori
Monique Lupien
- Societe Des Ecrivains
- 23 Février 2013
- 9782924020470
Avant de quitter la maison familiale, Le Petit bois, une ferme perdue au coeur de la campagne québécoise, les enfants de Gilberte emmagasinèrent à l'intérieur de chacun d'eux des souvenirs impérissables afin de les transmettre à leur progéniture. Des personnages inoubliables ! L'amicale Lori qui consacre sa vie à la famille. La douce et romantique Gloria qui doit affronter les préjugés d'une petite ville rurale. Fernie, la célibataire désabusée à la recherche de la perle rare. Sans oublier Luce, la tourmentée, bernée par ses illusions, qui se retrouvera au seuil de la folie. Et les autres. Les maris ambigus, les amants de passage.
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Céline, brillante étudiante, se bat pour devenir journaliste. Entre stages qui n'aboutissent à rien et désillusions, elle finit dans un sordide salon de massage. Entre l'envie d'oublier que celui qu'elle aime la rejette et la nécessité de subvenir à des besoins tels que se nourrir et se loger, elle glisse peu à peu dans la prostitution... "Sans rendez-vous" ou un roman qui dépeint avec justesse les interrogations éthiques et les dilemmes d'une jeune femme spectatrice lucide plutôt qu'actrice d'une vie qu'elle déteste. Un récit remarquable qui nous offre une plongée saisissante dans un phénomène contemporain courant et effrayant : la prostitution étudiante.
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« Pourquoi déversais-je tant de bonté envers cet homme ? Quel intérêt se dissimulait sous cette émergence d'affection ? Pourquoi voulais-je l'aider, même contre son gré ? Quelle raison se cachait sous tant d'attention ? L'amour ? La passion ? Je ne voyais pas comment ces deux mots, même combinés, pouvaient satisfaire une explication à une situation de nature aussi complexe. La nature elle-même était-elle source de tant d'acharnement de ma part ? Avais-je encore quelque chose à me prouver ? Ce qui est sûr, c'est que David lui-même ne croyait pas sérieusement à la sincérité ou à la pureté de mes sentiments. Peut-être avait-il raison... » "La Fugue du papillon" ne traite pas de l'adultère ou des relations clandestines. Aussi n'est-il pas question de morale dans ce roman qui met en scène une femme éprise d'un autre que son compagnon. Plus explicitement, ce récit se penche sur l'état amoureux et prend pour toile de fond une Amérique du Nord dans laquelle la narratrice se cherche et cherche des réponses à ses interrogations. Procédant de l'autopsie d'une relation à distance et en pointillés, se déroulant le temps d'une parenthèse moins enchantée que mouvementée, "La Fugue du papillon" pointe, de son style épuré et lucide, les parts d'illusion, de légèreté, de solitude et de pesanteur du sentiment amoureux.
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«?Il entra dans la pièce avec un bouquet de fleurs... Trop tard. Trop tard pour parler, trop tard pour pleurer, trop tard pour pardonner, trop tard... Je suis partie de là et j'ai pris mon c?ur avec moi, mes rêves et mon amour. J'ai besoin d'eux, j'ai besoin des trois. Ces trois bagages sont tout ce que j'ai, tout ce que je n'ai jamais eu dans ma vie et tout ce que je n'aurai jamais. Je peux partager mon amour maintenant, j'ouvre mon c?ur... » Autour de l'histoire de Patrick et Julia, ces Pétales de plasticine vous donnent rendez-vous avec l'amour. Ode au romantisme, ce livre illustré n'indiquera pas une seule ligne à suivre pour apprendre à utiliser la pâte à modeler. Vous trouverez plutôt ici un guide pour l'âme afin de saisir un état d'esprit, un instant de vos sentiments exprimé en fleurs, une minute de votre amour atterrissant sur un papier et se métamorphosant en pâte colorée. C'est tout ce dont vous avez besoin : l'amour, l'imagination et le rêve ! Et finalement... ajoutez un peu de pâte à modeler et laissez votre c?ur parler !
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Une petite ville du sud, sur le littoral. Le ciel est d'un bleu immuable mais « la mer noire sous la nuit, son odeur pénétrante, et le mystère déjà s'inscrit à l'horizon »... Lorsque Marie rencontre Pierre-Jean, le beau motard à catogan, au regard vert, elle tombe foudroyée sous le charme... Et Marie invente l'Amour... Sans fin ils se croisent, se cherchent, s'égarent, se retrouvent. « Comment ça se décline le déclin ?» s'inquiète Marie. Richard Cannavo Journaliste Pierre-Jean. Chevauchant sa moto, l'homme au catogan reste d'un mystère insondable. Son coeur est recouvert d'une carapace de cuir que Marie et ses doux poèmes ne demandent qu'à traverser. Il y a bien un homme, derrière l'animal. L'amour peut-il survivre sur cette route accidentée ? Entre poésies et perdition, Anne Anderssen nous conte le romantisme cruel de deux âmes dissemblables dans une histoire plus intellectuelle que charnelle.
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Un chemin, une voie, la voie de la saine raison, ouverte sur un monde dans lequel s'active l'assortiment usuel des passions, exacerbant toute une panoplie de forces contraires, aux pouvoirs parfois maléfiques, tel est le propos de ce récit où se mêle le crapuleux ordinaire au fanatisme religieux. Point de parti pris en cela, juste la description d'un monde de douleur, ni condamné à l'abîme ni transporté en un nirvana miraculeusement pacifié. Un récit articulé autour de quatre personnages. Augustin, alerte retraité, secourt un homme, Rachid, d'une agression raciste. Il s'en fera un ami, ainsi que de l'un des deux agresseurs, Fred, et d'un quatrième, Romain, ami de ce dernier, venu compléter la confrérie. Tous quatre seront mêlés à des événements dramatiques, en une confrontation imposée qui leur permettra de les orienter vers une fin heureuse, dans l'unité de leur diversité religieuse et culturelle. Roger Ongaro nous offre un roman comme leçon de philosophie et de tolérance.
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Trahison ; l'amour ou la vie, qui a menti ?
Daniel Ryba
- Societe Des Ecrivains
- 7 Juillet 2017
- 9782342154191
« Sa nuit fut passée à imaginer la prochaine rencontre avec celle, que, dans la demi-obscurité, il n'avait fait qu'entrevoir. Il lui sembla faire partie d'un romanesque avoué dont il n'aurait jamais pu imaginer être capable et dont il aurait eu honte au milieu de ses amis. Il découvrait, tout neuf pour lui, le monde des sentiments, qu'hier encore il aurait daubé. Le désoeuvrement était-il la source de l'étrangeté de sa folie, l'accablement de l'ennui, sans doute, pesait lourd. La nuit butait sur les volets fermés. » Moshé tombe amoureux de la belle Rivka. Enivré d'illusions, il aimerait chérir et vivre une belle histoire avec l'élue de son coeur. Comment la conquérir ? Que peut-il lui offrir, alors qu'un précipice social les sépare ? Les fréquentes disputes du couple âgé chez qui il loge auraient dû lui mettre la puce à l'oreille. Les désirs et l'amour passent ; mais la jeunesse n'écoute qu'elle-même. Daniel Ryba entonne un récit d'un genre singulier, poésie de la naïveté sous les airs mélodieux de la trahison.
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Elle va devoir changer. Il va devoir s'adapter. Mais rien ne les a préparés aux choix auxquels ils vont devoir faire face. Leur rapprochement va les confronter à des dilemmes douloureux qui vont les amener à remettre en question les valeurs et les principes inculqués par leurs parents. Obligations et sentiments envers les leurs vont les pousser sur des chemins qu'ils n'auraient jamais pensé emprunter. Ils vont devoir se poser des questions essentielles, découvrir ce qu'ils veulent vraiment et ce qu'ils sont prêts à sacrifier pour ça. Lorsque Angelo Fabiani, dragueur invétéré décide de conquérir le coeur de Joia Marcchone, personne ne s'imaginait à quel point cela bouleverserait leur monde.
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La traversee de la nationale
Gérard Grenier barbedette
- Societe Des Ecrivains
- 20 Avril 2018
- 9782342160727
« Beaucoup de vérités, des mensonges parfois, vengeances de jalouses. En tout cas, c'est bien au bras d'Augustine qu'il rentra dans l'église le jour de leur mariage, vêtu d'un costume qu'il avait acheté de moitié avec son frère qui se mariait la semaine suivante. Marcel ne prit plus jamais le bras d'une autre femme. Augustine a beau se dire qu'il lui en a fait voir, il reste définitivement son héros. Néanmoins, elle reste une femme libre et lui dira toujours ce qu'elle a sur le coeur. » À quatre-vingt-six ans, Augustine voit surgir du néant le fantôme de son mari Marcel, disparu depuis une trentaine d'années. Celui-ci lui propose de venir le rejoindre dans la mort pour « vivre un bonheur éternel ». Cette incroyable apparition occasionne pour la vieille dame solitaire une intense introspection. Elle se souvient de son amour trop tôt envolé et se laisse progressivement convaincre de faire le dernier voyage. Gérard Grenier Barbedette conte une merveilleuse histoire d'amour qui défie les lois de la nature comme afin d'en prouver les pouvoirs insoupçonnés.
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« Le malheureux Nicolas est dans les cordes. Littéralement assommé par ce qu'il vient d'entendre, il est pétrifié. Montrose est bien le pilote et lui l'instrument. Il a tout faux depuis des mois. Son retour à la vie n'est qu'une procuration destinée à retrouver une âme soeur. Nicolas Cavalier est bien mort ce lundi 30 septembre 2013... » Issu d'une famille modeste, Nicolas Cavalier est un brillant ingénieur qui mène une vie libre et intense. Lorsqu'il se réveille après un accident de moto, son existence n'est plus la même. Il se nomme dorénavant Comte de Montrose et se retrouve malgré lui plongé dans une époque reculée. Le personnage demeure dès lors tiraillé par le combat intérieur de deux personnalités, dont l'une aura finalement raison de l'emprise de l'autre. Les événements surnaturels du roman de Pierre Cadene mettent en lumière le poids inconscient exercé par l'âme des morts sur les vivants, comme une métaphore de la nécessité de se réconcilier avec le passé pour mieux vivre au présent.
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Le mystère du refuge de la forêt ; une enquête des miss
Ariane de Bricassart
- Societe Des Ecrivains
- 18 Mai 2018
- 9782342161106
« Elle frémit : tout se recoupait ! C'était, sans nul doute, la jeune fille dont Marianne avait trouvé la photographie dans la chambre d'Igor... Elle resta un bon moment à l'intérieur de la cabane : elle devait donc se recueillir... Puis Sandrine la vit ressortir. Elle ne pouvait voir si elle portait l'enveloppe, mais elle sortit de sa cachette quelques minutes plus tard, et fut rapidement fixée : l'enveloppe blanche avait bel et bien disparu... » Une randonnée de jeunes en montagne se transforme vite en jeu de piste dont va dépendre le bonheur d'un couple d'amoureux. Les Miss, quatre jeunes filles téméraires, mènent une enquête riche en péripéties. Leurs aventures consistent à identifier les mystérieux propriétaires de deux anneaux et d'un chausson de danse retrouvés dans un refuge isolé. Parce qu'il est issu d'une classe sociale inférieure, le prétendant de la jeune danseuse est jugé indigne aux yeux des parents de celle-ci. Grâce à l'intervention du groupe d'amies décidées à résoudre cet absurde conflit de générations, l'amour triomphera-t-il des principes archaïques ?
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« Dans la rue on la remarquait facilement, cette jolie femme, quelque peu timide, qui manquait d'assurance jusque dans ses moindres gestes et qui possédait ceci de différent de la majorité des autres femmes. Elle avançait difficilement, lentement, avec la crainte maladive d'être abandonnée, d'être trompée. D'un coup d'oeil rapide, on aurait pu croire que quelque chose dans ses chaussures la blessait constamment sans qu'elle n'y prête attention, trop habituée à vivre avec cette souffrance. Quelque chose de tout petit, un petit caillou peut-être... » Que peut bien cacher Étienne à Mélissa ? Hantée par l'échec d'une première grande histoire d'amour, la jeune femme, qui va commencer une carrière d'enseignante, peine à retrouver la paix dans sa vie de couple. Car la douleur de la trahison prend toute la place dans son jardin secret. Le stress et la routine du quotidien vont achever de dévorer son équilibre... Autour d'une blessure qui jamais ne se referme, Jocelyne G. Paquin signe une étude de moeurs aiguisée et percutante.
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L'mour à l'épreuve des contraintes sociales
Diallo Mariama diaka
- Societe Des Ecrivains
- 16 Octobre 2018
- 9782342163704
« Pour ces mères satisfaites, la vie doit être un cycle dans lequel ce qui pouvait le plus compter était de se marier, de s'occuper de son mari et de son foyer ; de faire des enfants et s'en occuper ; de les pousser ensuite vers le chemin du mariage et ainsi reproduire le même schéma. Peu importe si elles sont heureuses, peu importe si c'est un choix personnel ou collectif, peu importe si elles sont amoureuses ou pas... peu importe. L'essentiel pour ces mères, c'est de faire marier toutes leurs filles, pour ensuite traiter celles qui ne se satisfont pas que de ça ou qui ne privilégient pas le mariage, de tous les noms d'oiseaux. La société ne fait pas de cadeaux aux filles ou femmes célibataires. Elle t'oblige juste à te conformer. Et le prix à payer est bien trop cher...
Soit tu te maries pour te conformer et on ne parle plus de toi, soit tu évolues et avances sur un certain nombre de choses qui te sont prioritaires et la société te bannit. » À quel point le sentiment amoureux est-il conditionné par nos proches ? Quelle pression notre entourage peut-il exercer sur nous ? À quel point est-on libre d'aimer ? Ces questions innervent le roman composé par M. Diaka Diallo, qui, à travers la figure de Rokha et ses affres sentimentales, jette une lumière critique sur la sincérité et la profondeur du sentiment amoureux. Prise entre pressions familiales et doutes, manipulations et violences, traditions et soumissions, la jeune femme tente ainsi de s'approprier une histoire qui, peut-être, ne lui appartient pas totalement.
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Alejandro est devenu avocat à quarante ans, après avoir repris des études en cours du soir, poussé par le souvenir d'un amour manqué qui accompagne toujours ses pensées. Il se souvient de sa jeunesse dans l'Espagne des années 80, ses conditions de vie dans son petit village natal, puis différentes périodes passées en France pour des travaux saisonniers. Malgré son nouveau statut social et son revenu confortable, Alejandro ne parvient pas à connaître le bien-être. Continuant à essuyer des échecs amoureux, il vit perpétuellement dans la nostalgie et dresse un triste bilan de sa vie qu'il trouve vide. Avec son premier dossier d'avocat, Alejandro commence une nouvelle aventure, il fera une rencontre qui va bouleverser sa vie en le ramenant à nouveau à son passé. Ce roman, délicieusement absorbant, a pour base la quête existentielle d'un idéal. Clarisse Cano Pintor signe, avec dextérité, un livre plein de sagesse montrant que le courage permet de réaliser de grandes ambitions, même s'il faut prendre garde à notre recherche effrénée du bonheur qui n'est pas forcément synonyme de réussite professionnelle, et qui est peut-être déjà à nos côtés...
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Frania est une jeune Polonaise courageuse qui, après avoir perdu sa mère, a pris soin de ses cinq jeunes soeurs. Elle a connu le drame de la guerre, de l'occupation allemande avec tous ses dangers, et a dû encore faire un deuil, celui de son frère, mort lors d'une charge insensée de la cavalerie polonaise contre les blindés de la Wehrmacht. Ses malheurs continuèrent quand son père exigea qu'elle épouse un homme qu'il avait choisi. Frania prit alors la fuite, quitta la Pologne et arriva en France. Elle trouva un emploi de serveuse dans un café-restaurant. Mais sa beauté ne laissait pas de marbre certains clients irrespectueux, allant jusqu'à la violence d'une tentative de viol. Heureusement, Frania trouvera protection auprès de Jean, un Polonais naturalisé, qui deviendra son mari. Le jeune couple connaîtra le bonheur, auquel s'ajoutera la naissance de leur fille unique. Pourtant, la vie leur réservera encore son lot de surprises et, surtout, de schémas qui, étrangement, se reproduiront... De sa plume dentelée de douceur, René Bard relate à merveille les allégresses de l'amour et de ses émotions. Avec talent, il nous susurre de ne pas oublier nos premiers émois amoureux, afin de ne pas interdire à nos enfants ce que nous avons aussi vécu passionnément à leur âge...