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Dualpha
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Un instituteur au bagne ; l'affaire Lesnier ; Gironde, 1847-1853
Philippe Randa
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 31 Mars 2005
- 9782915461466
Gironde, hiver 1847.
Le père Gay n'aimait pas Jean-François Lesnier. D'abord, il avait toujours été " en guerre " contre l'instituteur du Fieu, allant même jusqu'à se battre lors d'un 14 juillet avec son prédécesseur... Ensuite, bien qu'il ait été très heureux de vendre sa masure en viager, il pensait tout de même que l'instituteur allait l'en déposséder et il ne l'acceptait pas. Par ailleurs, Gay ayant eu vent - ce qui n'était pas difficile - des idées politiques de Lesnier, il s'était aussitôt décrété royaliste et fidèle partisan du roi Louis-Philippe.
Il cherchait donc à tout moment à engager la conversation sur le sujet et tout le monde, au village, savait qu'il fallait mieux l'esquiver afin de ne pas perdre de temps en palabres inutiles. Et puis, le père Gay était un vieil enquiquineur -tout le Fieu pouvait en témoigner-, l'avait été toute sa vie et ne voyait pas pourquoi il changerait au moment de mourir. Car il répétait tout le temps qu'il allait mourir, quand bien même il était persuadé du contraire.
Alors, lorsqu'il fut retrouvé assassiné, l'Opinion publique accusa immédiatement l'instituteur Lesnier : bel homme, amant insatiable, dépensier, celui-ci avait voulu obtenir plus rapidement la maison de sa victime. Arrêté, jugé, condamné au bagne, le destin de Jean-François Lesnier fût scellé. Jusqu'au jour où l'enquête allait être reprise...
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Les pieds-noirs, ces parias de la République
Guy Pujante
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 15 Décembre 2012
- 9782353742288
Contrairement à l'hypothèse avancée il y a quelques années encore par certains historiens, il est maintenant avéré que l'exode des Pieds-noirs n'est pas imputable à l'OAS, ou à quelque sentiment de panique, mais résulte d'une volonté délibérée des dirigeants du FLN. L'une des plus grandes migrations du XXe siècle va s'opérer dans des conditions épouvantables, indignes d'une nation telle que la France. Un véritable nettoyage ethnique qui va intéresser plus d'un million d'individus avec l'hostilité marquée du gouvernement, de certains édiles et d'une grande partie de la population métropolitaine indifférente. Les Métropolitains, en règle générale, n'ont jamais cherché à comprendre les malheurs de cette communauté et ont été sensibles à cette désinformation. Les Pieds-noirs sont, depuis l'exode, les boucs émissaires, mais ils sont, en même temps, la mauvaise conscience des politiques. Les médias, notamment le service public les ont superbement méprisés. Pour eux ils n'existent pas. Aucune invitation contradictoire à des émissions les concernant. En revanche, pléthore de films engagés à la gloire du FLN, insultants pour les Pieds-noirs, leurs parents, leur communauté... Qu'en est-il un demi-siècle plus tard, et quel bilan peut-on en tirer ?
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- Allah akbar !
5000 poitrines clament ce cri en se lançant à l'assaut de la Gaule.
Nous sommes en juin 721, et le duc Eudes d'Aquitaine voit monter devant Toulouse la marée sarrasine. Charles « Martel », qui veut sa perte, l'a abandonné. Après six mois de siège, la bataille sera d'une violence inouïe. 3875 musulmans et 1203 chrétiens y laisseront la vie, ainsi que l'émir Essamh ibn Malik. Les lambeaux de l'armée islamique refluent alors vers Narbonne. Le rêve de la conquête musulmane de la Gaule gît, brisé, sur « La Chaussée des Martyrs ».
Et Poitiers en 732 ? Ce fut une rude bataille, mais le rezzou arabe de 7 000 fédayins, commandé par le nouvel émir Abder Rahman El Gharifi, fut à son tour détruit par les forces d'Eudes d'Aquitaine et de Charles Martel, alliés pour une fois. Seulement les Mérovingiens devenus « fainéants », allaient être remplacés par les Carolingiens, soutenus par l'Eglise, et le duc Eudes d'Aquitaine ruiné par les ravages des musulmans dû accepter la suzeraineté du royaume Franc. Devenu le sauveur de l'Occident et de la chrétienté, Charles Martel se servit de ce marchepied pour construire son ambition.
Mais cette victoire commune n'a pas eu pour les arabes l'importance qu'on lui attribue, car ce fut à Toulouse et non à Poitiers que la tentative de conquête musulmane fut stoppée, et c'est ce qu'a découvert le Professeur Forado. En effectuant un travail de recherches approfondies dans les archives du Haut Moyen Âge, le Professeur Sydney Forado, mit en lumière ce que les apologistes de Charles Martel avaient travesti. Redonnant un intérêt historique à cette période méconnue.
Intégrant ces découvertes, retraçant la pression musulmane de la Méditerranée à l'Atlantique, l'accord entre le prince Eudes d'Aquitaine et le gouverneur berbère de Narbonne, le traité de 720 imposé à Eudes par Charles « Martel », les batailles de Toulouse et de Poitiers.. Gilbert Sincyr nous fait vivre en direct l'histoire de la tentative islamique de conquête de la Gaule au viiie siècle, et l'arrivée d'une nouvelle dynastie à la tête du royaume Franc.
Passionnant et instructif.
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Causes ethniques de la chute de l'empire romain ; des Dieux et des empereurs
André Lama
- Dualpha
- 1 Juin 2010
- 9782353741519
Il peut sembler relever d'une gageure que de chercher à expliquer l'évolution de la Rome antique par l'évolution de sa population...
Cette façon pas très en cour d'aborder l'histoire romaine doit cependant avoir sa place dans l'éventail des causes qui ont amené la chute de Rome. Les spécialistes de l'antiquité ont avancé diverses causes : institutionnelles, politiques, sociales, économiques, commerciales, monétaires, fiscales, démographiques, philosophiques, militaires, religieuses, morales... mais fort peu se sont frottés aux causes ethniques.
L'histoire s'est limitée le plus souvent à être uniquement une histoire de l'homme en tant qu'être social, sans tenir compte, ou sommairement, des différences de mentalité qui séparent les peuples plus profondément et durablement que les vicissitudes politiques.
De plus, l'Église ayant établi le dogme de l'unité d'origine de l'espèce humaine, avancer la part revenant à l'ethnie dans le déroulement des évènements historiques ne cadrait pas avec une doctrine religieuse préférant voir dans la destinée des peuples la main agissante de Dieu... -
La tragédie de l'Algérie française
Michel Klen
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 6 Février 2017
- 9782353743247
L'auteur analyse l'évolution du malentendu qui a entouré le concept d'Algérie française, une controverse qui a allumé le feu des passions, puis provoqué l'incendie de la colère. L'ouvrage ne se limite pas à une étude historique. Il examine également de nombreux sujets qui enrichissent cet essai très documenté : les grandes réalisations de la France, les tréfonds de la culture musulmane, l'aventure poignante des Pieds-noirs, le sort affligeant des Harkis, la bataille du renseignement dans le combat contre le terrorisme, le traumatisme qui a frappé les militaires, les coups de maître audacieux de l'armée française sur le terrain, ainsi que les opérations de désinformation qui ont fabriqué des mythes mensongers à la gloire de la rébellion et qui sont aujourd'hui dénoncées par des intellectuels algériens (Boualem Sansal, Yasmina Khadra,...).À cela s'ajoutent les affrontements sanglants entre les différentes factions algériennes, une donnée éludée par la plupart des commentateurs mais qui prouve que la lutte pour l'indépendance fut autant une guerre civile entre Algériens qu'une guerre contre la puissance coloniale. La touche émotionnelle de ce récit est renforcée par le l'engagement sans épit d'Albert Camus qui lutta jusqu'à sa disparition brutale pour trouver une solution au drame de sa terre natale. « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c'est son métier. On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer » (commandant Hélie de Saint-Marc).
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La montée du nazisme en Allemagne, puis son triomphe, restent une énigme qui hante la « civilisation » occidentale. Seize ans après avoir publié Juifs et Allemands, Préhistoire d'un génocide, Philippe Simonnot propose ici une deuxième clef d'interprétation : le Reich, depuis la fin du XIXe siècle, était largement en « avance » sur tous les autres pays, à la fois sur le plan des moeurs et sur le plan de la réflexion homosexuelle. Une grande partie de cette homosexualité était marquée de « caractères secondaires » : germanisme, hellénisme, paganisme, racisme, culte de la virilité, jeunisme, eugénisme, anti-christianisme et antisémitisme - autant de caractères qui seront repris par le nazisme d'autant plus facilement qu'ils avaient été acclimatés. D'autres pays étaient touchés, tels la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, par cet « homosexualisme »-là, ce qui a facilité le rayonnement international du nazisme. L'arrivée au Pouvoir d'Hitler a dès lors été perçue, par toute une partie de la société allemande et par certaines élites étrangères, comme le triomphe d'une révolution sexuelle qui ne disait pas son nom. Par une ruse dont l'Histoire est coutumière, pour consolider son pouvoir, Hitler a renié et même massacré par milliers une partie de ceux qui l'avaient aidé dans sa « résistible ascension », tout en récupérant les caractères secondaires précités.
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Les socialistes dans la collaboration ; de Jaurès à Hitler
Jean-claude Valla
- Dualpha
- 2 Avril 2015
- 9782353742851
Si l'on admet l'existence d'une gauche collaborationniste, on s'efforce en général d'en sous-estimer l'importance. Une légende tenace veut que le collaborationnisme ait été d'abord et surtout un phénomène de droite. Pourtant, ce sont des hommes de gauche qui, les premiers, se sont ralliés à la Collaboration, de façon spontanée et sans états d'âme, à un moment où la plupart des hommes de droite, pétris de maurrassisme, hésitaient encore sur la conduite à tenir. Marcel Déat est emblématique de cette attitude, qui souhaitait, dès le 5 juillet 1940, « une France intégrée à l'Europe nouvelle » et une « collaboration » qui ne soit « ni une nécessité matérielle, ni un expédient provisoire, mais une doctrine fondamentale. Cet ancien député socialiste, devenu le chef de file des néo- socialistes, est parvenu, au sein du Rassemblement national populaire (RNP), à réunir les deux courants que la scission de 1933 avait séparés. Il fut, aux yeux d'Otto Abetz, « l'un des plus remarquables pionniers intellectuels de la collaboration avec l'Allemagne ». Fidèle jusqu'au bout à ses engagements, il se déclarait prêt, en juin 1944, à solliciter « l'honneur de combattre sous l'uniforme de la Waffen SS ». Comment des disciples de Jean Jaurès, qui avaient milité avant la guerre à la Ligue des droits de l'homme ou au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, ont-ils pu devenir les hérauts du « nouvel ordre européen » ? Le traumatisme de la Grande Guerre et le pacifisme n'expliquent pas tout : par ses réussites sociales, l'Allemagne hitlérienne a fasciné bon nombre de déçus du Front populaire. Claude Jamet, l'un des moins exaltés de ces collaborationnistes de gauche, écrivait en 1942 : « Dans le national-socialisme, après tout, il y a du socialisme ; il y a, peut-être le Socialisme. »
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Les Argonautes étaient-ils entrés dans le Pont-Euxin par l'Hellespont et le Bosphore, arrivés aux côtes de la Géorgie actuelle afin de s'approprier la Toison d'or pour rentrer dans leur pays natal par le même itinéraire qu'ils avaient suivi à l'aller ? Telle est, même aujourd'hui, l'impression de la quasi-totalité des chercheurs. Or, l'étude attentive des sources donne des résultats tout à fait inattendus. Les Argonautes, en effet, après la fin heureuse de leur exploit, avaient remonté les grands fleuves de l'Ukraine, étaient entrés en Pologne et en Allemagne et, après avoir gagné la Hollande, avaient côtoyé l'Irlande pour arriver ensuite à l'Océan Atlantique et aux Îles Canaries. Surprenant ? Pas du tout ! Déjà, vers le début de notre ère, on reconnaissait que « les Anciens voyageaient beaucoup plus que nous aujourd'hui. »
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La cendre et la braise ; le réseau OAS-EST en métropole (1961-1962)
Gérard Lehmann
- Dualpha
- 14 Novembre 2013
- 9782353742547
Naissance, vie et mort d'un réseau de l'OAS dans la France métropolitaine : action, arrestation, condamnation, prison : voici le témoignage tardif d'un Pieds-noirs, de l'un de ceux qui, il y a une quarantaine d'années, ne voulaient pas rendre la place et qui, s'ils ont été vaincus, n'ont pas failli aux leurs. L'OAS fut leur Résistance contre la trahison gaulliste. Ce livre-témoignage replace l'action du réseau dans son contexte, explique aussi les motivations d'un engagement et dresse un réquisitoire contre les monuments en carton-pâte de l'histoire officielle, contre les mensonges et les oublis de cette même histoire qui, des vaincus, se plaît à faire des coupables. Certes, au regard de l'immense drame qui a broyé tant d'existences et suscité tant d'héroïsme, cette contribution paraîtra modeste, et modeste le sacrifice de quelques années de leur jeunesse. Ils ont tissé dans l'ombre, dans une vaine course contre le temps et avec des moyens dérisoires, quelques fils d'une histoire tragique, d'une histoire d'amour. C'était il y a plus de cinquante ans, c'était hier. Aujourd'hui, c'est à ce titre qu'il prend place, en toute modestie, dans l'histoire et la mémoire de l'Algérie française. Pour que vive le souvenir.
Plusieurs décennies sont passé depuis que Gérard Lehmann s'est installé au Danemark. La plus grande partie de sa carrière s'est déroulée à l'Université du Sud Danemark où sa recherche et son enseignement ont concerné la culture française et de langue française. Il lui a fallu du temps, en fait plusieurs années, pour qu'il revienne aux jours anciens : celui d'une enfance et d'une adolescence frontalières, d'une famille algéroise, d'un engagement fort pour la préservation d'une Algérie française et fraternelle. Son livre "La cendre et la braise", ensemble de souvenirs sur son combat et de réflexions sur le conflit algérien représente une étape de ce retour aux sources. Il a également publié dans la collection « Patrimoine des Lettres » des éditions Dualpha : Albert Camus, Français d'Algérie.
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Entretien avec Jean Mabire ; conteur des guerres et de la mer
Francis Bergeron
- Dualpha
- 28 Mai 2014
- 9782353742745
Jean Mabire fut un journaliste et un écrivain, mais aussi un soldat et un militant. En 1995, Francis Bergeron a réalisé une interview fleuve de l'auteur de la fameuse trilogie sur l'histoire des SS français, auteur également de livres cultes pour toute une génération : Commando de chasse, Drieu parmi nous, Les Paras perdus. Le texte de cette rencontre était resté inédit pendant près de 20 ans. Pourtant cet entretien constitue l'amorce passionnante d'une autobiographie, un retour en arrière, qui éclaire toute l'oeuvre de celui que Didier Patte, président du Mouvement normand, et beaucoup de ses amis appelaient affectueusement Mait'Jean ; il nous aide à comprendre ce que celui-ci nous a apporté. C'est le " chantre de tous les braves ", comme l'explique l'historien Éric Lefèvre, et coauteur de certains de ses livres. " Il voulait célébrer la grande aventure, les prouesses guerrières, sous n'importe quel drapeau. " Jean Mabire est aussi le chantre des aventures maritimes. Et, sur les pas de La Varende, un passionné de sa Normandie. " Nous ne changerons pas le monde, il ne faut pas se faire d'illusion, mais le monde ne nous changera pas. " Auteur de plus d'une centaine de livres, dont certains eurent un énorme succès de vente, et de milliers d'articles, préfaces et participations à des ouvrages collectifs, Jean Mabire restera enfin comme l'une des figures majeures du politiquement incorrect des années 60 à l'an 2000. Ses essais et ses ouvrages d'histoire contemporaine sont d'ores et déjà recherchés, collectionnés, réédités, gages de la pérennité d'une vision historique, de l'influence de celui qui fut et restera un conteur et un transmetteur de premier plan, mais aussi et peut-être d'abord un maître à vivre.
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La fin de la IIIe République
Yves Baeckroot
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 6 Janvier 2015
- 9782353742813
Faut-il toujours croire ce que nous raconte l'Éducation nationale ? Pour cet ancien professeur, la réponse est hélas non ! Notre histoire nationale est de plus en plus présentée à travers une sorte de prisme déformant. Du « Il faut venir au secours de la glorieuse Allemagne. » (du 11 novembre 1918) à « Nous nous sommes trompés de cochon » (quand il désignera Staline en 1945 ou 1946 ?) nous trouvons toujours ce même ennemi viscéral de la France : Winston Churchill. La guerre n'est pas belle à voir, pas plus que l'avant ou l'après-guerre. Trop souvent mensonges et falsifications viendront occulter la triste réalité. Ces multiples omissions conduiront ce livre à nous offrir une vision non conventionnelle de cette histoire de France récente. Comment faut-il comprendre cette amitié britannique avec : cette francophobie anglaise de l'entre-deux-guerres ? Cet accord du 18 juin 1935 - 120 ans après Waterloo ? Ce revirement d'un pacifisme anglais à tout crin au bellicisme ? Ces atermoiements de 1939 à cette fuite à Dunkerque ? Cet acte de vile piraterie de Churchill à Mers el-Kébir ? Ces attaques contre la France à Dakar, au Levant puis à Madagascar ? Ces bombardements criminels contre les populations civiles françaises ? Et tout ce qu'il est de bon ton de ne pas mentionner au sujet de ces deux calamités du siècle dernier : communisme et nazisme. Elles n'ont pu s'installer que grâce au concours des anglo-saxons largement secondés par l'autre fléau : la finance internationale et apatride. Grande-Bretagne et États¬-Unis auraient pu s'éviter tous ces morts s'ils n'avaient pas favorisé l'Allemagne, avant et avec Hitler, ainsi que le bolchevisme en Russie.
Fils de paysan né en Creuse en 1944, juste avant la « Libération » et les assassinats de l'« Épuration » commis par les maquis dans cette « Zone de non-droit » ! Engagé dans le syndicalisme, il aura des responsabilités nationales au SNALC. Il se consacre depuis à chercher non un sens à l'Histoire, mais les prémisses de ce que sa génération a vécu, voire subi.
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La dérive du continent africain
Philippe de Parseval
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 28 Mai 2014
- 9782353742691
Depuis de nombreuses décennies, l'Éducation nationale enseigne dans nos écoles une certaine histoire de la France. Elle semble envisager de retirer cette matière des programmes scolaires, matière déjà réduite comme peau de chagrin, ce qui serait en quelque sorte un moindre mal, compte tenu de l'orientation " politiquement correcte " de cet enseignement. Depuis plus d'un demi-siècle, nos colonies ont acquis leur " liberté " à l'instar de celles de toutes les puissances coloniales européennes. Ces indépendances, quasi exclusivement politiques et non économiques, chèrement obtenues dans certains cas, ont été le plus souvent confisquées par les potentats locaux avec parfois, la complicité active ou passive des gouvernements. On s'est alors efforcé de gommer l'oeuvre réalisée pendant l'époque coloniale, oeuvre qui, elle, ne bénéficiant pas du devoir de mémoire, disparaît des manuels et des esprits par les assauts répétés de repentance des prétendus " bons pensants ". L'auteur a tenu à rétablir le bon ordre des choses : les recherches qu'il a faites et les conclusions qu'il en a tirées en bonne conscience et avec le maximum d'objectivité le conduisent à affirmer que la France n'a pas à rougir de son passé colonial.
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Chroniques barbares Tome 9 ; indignations politiques
Philippe Randa
- Dualpha
- Politiquement Incorrect
- 17 Avril 2012
- 9782353742196
Philippe Randa a-t-il raison de dénoncer les scandales sur un ton un rien paisible, un rien ironique ? La question est de savoir si comme le disait un cynique italien dans les années 80 - déjà - "il y avait des scandales, mais il n'y en a plus." : une opinion saturée de la mondaine porcherie en devient-elle blasée ? L'auteur de ces nouvelles "chroniques barbares" ne le croit pas, et c'est pourquoi il dénonce, par-delà les scandales, les absences de scandales. Malheur à celui par qui l'absence de scandale arrive ! Le public se croit informé, il ne l'est pas ; ou il se croit renseigné, comme dans le village de la célèbre et désormais culte série télé Le Prisonnier... et il n'est qu'informé : il n'a que des bribes. Philippe Randa a le goût des formules bien commerciales qui sont souvent les meilleures : il impose dans le paysage éditorial l'expression "politiquement incorrect". Le politiquement incorrect est tout ce qui doit être tu. Le système repose sur la peur et le mensonge, il repose aussi sur le silence entendu : par exemple la francisque de Mitterrand dont les médias niaient l'existence avant de lui ruer dans les brancards... Mais beaucoup savait que cette francisque existait et qu'elle tintait. C'est cela être politiquement incorrect... On retrouve donc dans ces chroniques beaucoup de richesse informative, aucune rage, un ton à la fois serein et philosophe, avec parfois, pourquoi pas ! Un soupçon de révolte, comme celle de nos indignés qui ont défrayé la chronique l'an dernier... et qui inspirent le titre de cet ouvrage. Il faut dire que l'année écoulée aura été celle de tous les scandales, de toutes les dépravations, même si 2012, entre le naufrage du Concordia et les dégradations des notes souveraines, s'annonce aussi "bonne"... Oui, cette année 2011 est un scandale et elle mérite un chroniqueur patenté et de sang-froid pour tout recenser, dénoncer et au besoin expliquer. Au-delà des faits, il y a les causes (qui a fait l'euro, et pourquoi ? Qui est donc DSK ? Qui est donc Ben Laden ?) ; et au-delà des faits, il y a la bêtise petite-bourgeoise increvable de la presse et l'abjection commentatrice.
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Les alliés oubliés d'Hitler ; Bulgarie, Croatie, Finlande, Hongrie, Roumanie, Slovaquie
Patrick Rouveirol
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 17 Avril 2012
- 9782353742165
Qui pense aux alliés de l'Allemagne hitlérienne durant la IIe Guerre mondiale évoque invariablement l'Italie du Duce Mussolini et le Japon de l'empereur Hirohito. Ces deux pays ne furent pourtant pas les seuls à lier leur avenir politique à celui de l'Allemagne d'Adolf Hitler. Pas moins de six États européens - Bulgarie, Croatie, Finlande, Hongrie, Roumanie et Slovaquie - ont choisi l'alliance avec le IIIe Reich au cours du conflit mondial. Quelles furent les raisons de ce choix politique incompréhensible pour une majorité de nos contemporains ? Entre affinités idéologiques, anticommunisme, hostilité à l'URSS, intérêts strictement nationaux et pur opportunisme, l'auteur démêle pour chacun de ces six alliés oubliés l'écheveau de ce choix politique qui aurait pu constituer un tournant dans le conflit mondial. Plus de soixante-dix ans après ces événements, le livre de Patrick Rouveirol fait la lumière sur un sujet souvent occulté par les tenants du politiquement correct, trop heureux de pratiquer l'amalgame entre les nationalismes et le national-socialisme.
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Le martyre de la Palestine
Isabella Crescenzi
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 16 Mars 2007
- 9782353740222
" Il y a deux façons de concevoir un livre d'histoire : comme une leçon récitée, comme une suite d'images d'Epinal, en jugeant sans chercher à se poser des questions...
Ou alors, à travers témoignages et récits, à l'aide de documents restés inédits ou occultés par certains, en se forgeant une opinion libre et indépendante... A l'aide de témoignages et de souvenirs souvent inédits, d'archives restées inexplorées, cette collection se veut une incessante remise en cause des événements du passé. "
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- Allah akbar !
5000 poitrines clament ce cri en se lançant à l'assaut de la Gaule.
Nous sommes en juin 721, et le duc Eudes d'Aquitaine voit monter devant Toulouse la marée sarrasine. Charles « Martel », qui veut sa perte, l'a abandonné. Après six mois de siège, la bataille sera d'une violence inouïe. 3875 musulmans et 1203 chrétiens y laisseront la vie, ainsi que l'émir Essamh ibn Malik. Les lambeaux de l'armée islamique refluent alors vers Narbonne. Le rêve de la conquête musulmane de la Gaule gît, brisé, sur « La Chaussée des Martyrs ».
Et Poitiers en 732 ? Ce fut une rude bataille, mais le rezzou arabe de 7 000 fédayins, commandé par le nouvel émir Abder Rahman El Gharifi, fut à son tour détruit par les forces d'Eudes d'Aquitaine et de Charles Martel, alliés pour une fois. Seulement les Mérovingiens devenus « fainéants », allaient être remplacés par les Carolingiens, soutenus par l'Eglise, et le duc Eudes d'Aquitaine ruiné par les ravages des musulmans dû accepter la suzeraineté du royaume Franc. Devenu le sauveur de l'Occident et de la chrétienté, Charles Martel se servit de ce marchepied pour construire son ambition.
Mais cette victoire commune n'a pas eu pour les arabes l'importance qu'on lui attribue, car ce fut à Toulouse et non à Poitiers que la tentative de conquête musulmane fut stoppée, et c'est ce qu'a découvert le Professeur Forado. En effectuant un travail de recherches approfondies dans les archives du Haut Moyen Âge, le Professeur Sydney Forado, mit en lumière ce que les apologistes de Charles Martel avaient travesti. Redonnant un intérêt historique à cette période méconnue.
Intégrant ces découvertes, retraçant la pression musulmane de la Méditerranée à l'Atlantique, l'accord entre le prince Eudes d'Aquitaine et le gouverneur berbère de Narbonne, le traité de 720 imposé à Eudes par Charles « Martel », les batailles de Toulouse et de Poitiers.... Gilbert Sincyr nous fait vivre en direct l'histoire de la tentative islamique de conquête de la Gaule au viiie siècle, et l'arrivée d'une nouvelle dynastie à la tête du royaume Franc.
Passionnant et instructif. -
La France sous les bombes américaines ; 1942-1945
Jean-claude Valla
- Dualpha
- Les Cahiers Libres De L'histoire
- 26 Août 2017
- 9782353743421
"En une seule journée, le 27 mai 1944, les bombardiers américains ont tué autant, sinon plus, de civils français innocents qu'il y a eu de victimes tout aussi innocentes dans les Twin Towers de New York, lors du double attentat du 11 septembre 2001. Les Français d'aujourd'hui se souviennent des bombardements atomiques sur le Japon en août 1945, mais ignorent que les bombardements anglo-américains dans leur propre pays ont fait presque autant de victimes (70 000) que la bombe atomique de Hiroshima (75 000) et beaucoup plus que celle de Nagasaki (40 000)."
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Vaincus d'une guerre civile que le Régime ne voulait surtout pas présenter comme telle, un autre combat s'imposa aux partisans de l'Algérie française : obtenir l'amnistie des prisonniers de l'OAS qui continuaient de croupir dans les geôles du Général " Moi ".
Pour mener ce nouveau combat, il leur fallait faire connaître leur vérité. D'où les multiples tentatives de presse, plus ou moins fructueuses, dans lesquelles l'auteur et quelques autres se lancèrent avec la fougue de la jeunesse, l'inconscience de la foi, la bravoure du militant et la rage de ceux qui ne digèrent jamais la trahison, quelle soit militaire ou politique... Qui plus est quand celle-ci est les deux à la fois ! D'activistes, ils devinrent donc militants.
Leur engagement politique devenait journalistique et littéraire. Soldats ils étaient, soldats ils restaient, même reconvertis en hommes de plume... Le temps des fusils faisait place à celui du clavier des machines à écrire. Jean-Pierre Brun, Jean Bourdier, Jacques Perret, Hubert Bassot, Raoul Girardet, Jules Monnerot ou Philippe Héduy, et quelques autres encore étaient décidés à rendre coup pour coup.
L'ennemi qui ne les avait pas tué les avait-il rendus plus forts ? Il est certain en tout cas qu'ils les avaient fait plus féroces encore si cela était possible. Jean-Pierre Brun nous raconte ce qu'il advint de ces activistes vaincus, de ces militants orphelins d'un Parti - mais Français toujours ! - avec moults anecdotes, plus souvent drôles, très drôles, que tristes, même et surtout si elles furent parfois pathétiques.
C'était un temps que les moins de deux fois vingt ans ne peuvent pas avoir connu. Un temps où Jacques Laurent, Geneviève Dormann, Roger Nimier, Antoine Blondin prenaient leur envol vers la renommée littéraire sans pour cela cacher leurs idées sur un monde comme il n'allait décidément toujours pas, De Gaulle regnant... Un temps où apparaissaient avant de s'imposer les noms de Jean Mabire, Marc Dem, Alain de Benoist, Serge de Beketch, Roland Gaucher, André Figueras, Georges Laffly, Dominique Venner, Dominique de Roux, voire également ceux de Jean Cau ou de Michel Déon...
Une presse nationale de combat (1960-197...) est une ode au militantisme d'une droite littéraire pétillante de vigueur qui prépara, avec autant de talents que de rage, le terrain politique pour un retour sur la scène électorale... qui ne se fera qu'à partir des années 80. Jean-Pierre Brun lui rend un hommage mérité. Il n'avait que trop longtemps attendu!!
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L'Affaire Galilée : Une supercherie du sot XIXe siècle ?
Bernard Plouvier
- Dualpha
- 1 Juillet 2010
- 9782353741762
En l'an 1630, meurt l'homme de génie qui avait révolutionné l'astronomie théorique, Johannes Kepler, que le clergé luthérien avait persécuté en raison de ses idées scientifiques. Débarrassé de cette inopportune concurrence, le premier astronome (et astrologue) qui ait tourné une longue-vue en direction du ciel étoilé, Galileo Galilei, fait imprimer un livre rétrograde, dans lequel il conteste toutes les idées novatrices de Kepler, interprète à sa façon trois passages de l'Ancien Testament pour démontrer la thèse héliocentrique et propose deux « preuves » absurdes en faveur de la rotation de la terre.
En cette période extraordinairement agitée (le Saint Empire est ravagé par une terrible guerre de religion qui tourne au génocide ; la guerre larvée entre Bourbons et Habsbourg risque à tout moment de déchirer la catholicité), le pape Urbain VIII ne veut en aucun cas troubler l'esprit de ses ouailles, déjà agitées par la reprise de la querelle opposant les théologiens sur la grâce divine et la prédestination.
En 1616, Galilée avait juré de ne plus présenter ses thèses comme avérées tant qu'il ne pourrait les prouver et de ne plus s'adonner à l'exégèse de la Bible et des écrits des Pères de l'Église. En 1632, par son Dialogue, il se rend coupable de parjure. En juin 1633, l'Église condamne au silence, essentiellement pour des raisons de politique et de discipline, un lamentable théoricien en matière d'astronomie. Ni génie, ni martyr, Galilée fut, avant tout, un mégalomane importun, avide de gloire et d'argent.
Il meurt en 1642, quelques mois avant la naissance de Newton, le génie qui révolutionnera l'astronomie théorique en parachevant les travaux de Kepler.
La douche froide assénée à la vanité de Galilée, en 1633, par le Saint-Office, deviendra aux XIXe et XXe siècles le symbole de « l'obscurantisme religieux », pour les champions de l'anti-catholicisme. -
La Cagoule 1936-1937 : Cahiers libres d'Histoire n°1
Jean Claude Valla
- Dualpha
- 1 Mars 2010
- 9782353741601
Que sait-on de l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale (OSARN), plus connue aujourd'hui sous le nom de Comité Secret d'Action Révolutionnaire (CSAR) ? Quels objectifs poursuivait son fondateur, Eugène Deloncle ? Faut-il distinguer une « Cagoule civile » d'une « Cagoule militaire » ? Y a-t-il eu manipulation de la part du Deuxième bureau de l'État-major ? Les cagoulards n'ont-ils été que des comploteurs maladroits et mythomanes ?
Rares sont les ouvrages consacrés à cette organisation secrète créée au début de l'été 1936. Et tous s'en tiennent peu ou prou à la thèse, soutenue par Marx Dormoy, ministre de l'Intérieur du Front populaire, d'un gigantesque complot ourdi contre la République et si brillamment déjoué... Pendant l'Occupation, surtout après l'assassinat de Marx Dormoy, cette thèse fut relancée par une poignée de socialistes résistants qui accusèrent les cagoulards d'avoir réussi en 1940, dans l'ombre de Pétain et grâce à la victoire allemande, le coup d'État qu'ils avaient raté en 1937.
L'histoire de la Cagoule est ainsi déformée. Bien entendu, Deloncle et ses amis n'étaient pas des enfants de choeur. Ils détestaient le Front populaire dont ils estimaient que la politique affaiblissait la France, et n'avaient que mépris pour la démocratie. Mais c'étaient d'ardents patriotes. Le seul complot qui les ait obsédés est celui dont ils prêtaient l'intention aux communistes et qu'ils espéraient écraser dans l'oeuf avec le concours de l'Armée.
Cette hantise d'une révolution bolchevique a de quoi surprendre aujourd'hui, parce que nous savons, grâce aux archives soviétiques, que Staline n'avait pas l'intention, à ce moment-là, de prendre le pouvoir en France. Mais, à l'époque, toute la presse de droite, alors puissante et influente, ne cessait de dénoncer le danger d'un putsch communiste.
Voilà pourquoi l'histoire de la Cagoule méritait d'être revisitée. Jean-Claude Valla le fait sans concession à l'idéologie dominante et avec un grand souci d'objectivité. Il démontre comment les historiens, prisonniers des mythes et se recopiant souvent les uns les autres, ont réussi à renverser la perspective et à travestir la vérité. -
Les rapatriements en France 1954-1962 ; installation et intégration des rapatriés
Gérard Crespo
- Dualpha
- Verites Pour L'histoire
- 28 Mai 2014
- 9782353742721
Comment et dans quelles conditions les rapatriés ont-ils fini par échouer massivement sur le littoral méditerranéen et quel en a été l'impact sur la région d'accueil ? L'auteur a inclu, outre de nombreux témoignages d'acteurs des événements, ceux de membres de sa famille et ses souvenirs personnels. Peut-on être témoin et historien ? Il laisse le lecteur juge de son impartialité...