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Folio
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«J'étudie dans cet ouvrage le mode de production capitaliste et les rapports de production et d'échange qui lui correspondent. [...] Il ne s'agit point ici du développement plus ou moins complet des antagonismes sociaux qu'engendrent les lois naturelles de la production capitaliste, mais de ces lois elles-mêmes, des tendances qui se manifestent et se réalisent avec une nécessité de fer. Au premier abord, la marchandise nous est apparue comme quelque chose à double face, valeur d'usage et valeur d'échange. Ensuite nous avons vu que tous les caractères qui distinguent le travail productif de valeurs d'usage disparaissent dès qu'il s'exprime dans la valeur proprement dite. J'ai le premier mis en relief ce double caractère du travail représenté dans la marchandise. [...] Tant qu'elle est bourgeoise, c'est-à-dire tant qu'elle voit dans l'ordre capitaliste, non une phase transitoire du progrès historique, mais bien la forme absolue et définitive de la production sociale, l'économie politique ne peut rester une science qu'à condition que la lutte des classes demeure latente ou ne se manifeste que par des phénomènes isolés.» Karl Marx.
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Argent, État, prolétariatÉconomie et philosophieDe l'abolition de l'État à la constitution de la société humaineLa Sainte Famille ou Critique de la critique critiqueL'Idéologie allemandeLe Manifeste communisteDe la Critique de l'économie politiqueDu Capital
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Luttes de classes en France/Constitution de la République française adoptée le 4 novembre 1848/Le 18 brumaire de LOUIS Bonaparte/Karl Marx devant le bonapartisme
Karl Marx
- Folio
- Folio Histoire
- 27 Février 2002
- 9782070422319
Il est des textes qui ont une réputation pauvrement décalée au regard de leur profondeur analytique. Qu'a-t-on retenu des essais d'histoire immédiate de Karl Marx, face aux événements qui secouent la France entre 1848 et 1851, sinon la formule triviale qui voudrait qu'événements et personnages surgissent deux fois, la première comme grande tragédie, la seconde comme misérable farce ? Or les écrits de Marx, historien de la France, sont avant tout des modèles d'histoire conceptuelle. Tocqueville, son contemporain, a forgé, comme grille d'analyse de la démocratie libérale, le couple antagonique liberté-égalité ; Marx nous a laissé en héritage le couple société-État. Historiens, philosophes, sociologues et politistes n'ont cessé d'en débattre depuis lors : autonomie relative de l'État, limites de la société civile, ou bien encore notion, vite devenue inusable fourre-tout, de «bonapartisme». Éclairer l'héritage conceptuel et interprétatif de Marx, qui d'autre mieux que Maximilien Rubel pouvait le faire dans Karl Marx devant le bonapartisme, étude toujours lumineuse sur le statut historique, philosophique et politique de l'État dans la pensée marxienne ?
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Le libéralisme contre le capitalisme
Valérie Charolles
- Folio
- Folio Essais
- 14 Janvier 2021
- 9782072886607
Si la technique économique est difficile à appréhender par ceux qui n'en sont pas spécialistes, les principes sur lesquels elle se fonde doivent être accessibles à tous : Qu'est-ce que la richesse ? Comment la mesurer ? Comment la répartir ? À ces questions, le libéralisme et le capitalisme offrent des réponses radicalement différentes.
Dès lors que la confusion entre libéralisme et capitalisme est dénoncée, le libéralisme permet de penser l'économie autrement. Ce n'est pas en se plaçant à l'extérieur du champ économique que l'on pourra desserrer l'étau dans lequel il nous tient, et notamment ses normes comptables. Ce peut être en se situant sur son propre terrain, mais en assurant une réelle cohérence entre les règles économiques et les valeurs promues par la théorie originelle d'Adam Smith, qui se trouvent être aussi au coeur des principes démocratiques. La démocratie est le marché du politique, c'est le système politique qui se fonde sur la confrontation entre une pluralité de demandes et d'offres sans position dominante.
Présenter le libéralisme comme un espace de neutralité ne revient pas à en faire un horizon indépassable. C'est au contraire considérer que cette pensée peut offrir un terrain de discussion commun - ni capitaliste, ni socialiste - à partir duquel nous pourrons choisir et non plus subir les formes de l'économie.
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L'individu qui vient... après le libéralisme
Dany-Robert Dufour
- Folio
- Folio Essais
- 20 Novembre 2015
- 9782070467556
La civilisation occidentale, après avoir surmonté en un siècle différents séismes dévastateurs, le nazisme et le stalinisme au premier rang, est aujourd'hui emportée par le néolibéralisme. Et avec elle, le reste du monde.
La crise générale qui en résulte est inédite : tout à la fois politique, économique, écologique, morale, subjective, esthétique, intellectuelle, elle n'est cependant pas inéluctable.
Comment résister au dernier totalitarisme en date? Une fois déjà la civilisation occidentale a su se dépasser en mobilisant ses deux grands récits fondateurs : le monothéisme venu de Jérusalem et le Logos et la raison philosophique venus d'Athènes. C'était au cours de la Renaissance.
Pour sortir de la crise, Dany-Robert Dufour propose de reprendre aujourd'hui cet élan humaniste, de dépoussiérer, réactualiser et laïciser ces grands récits. Pour qu'advienne un individu qui, rejetant les comportements grégaires sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin «sympathique», c'est-à-dire libre et ouvert à l'autre.
Une utopie de plus? Plutôt une façon souhaitable mais aussi réalisable d'oeuvrer à une nouvelle Renaissance, qui tiendrait les promesses oubliées de la première.
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Qu'ont en commun Marine Le Pen, Donald Trump, Viktor Orban, Beppe Grillo, tous régulièrement qualifiés de populistes ? Cette accusation est aujourd'hui utilisée à tort et à travers, contre les adeptes de la démagogie et de la violence verbale, mais aussi parfois simplement pour discréditer un adversaire. La critique des élites suffit-elle à définir le populisme ? Le populisme a-t-il une couleur politique ? Doit-on exclure les populistes du débat démocratique ou, au contraire, leur répondre pied à pied ? Jan-Werner Müller nous propose une véritable théorie du populisme et nous donne des clés pour répondre, concrètement, à ce phénomène inquiétant. C'est qu'il y a urgence. Parce qu'il s'approprie «le peuple», qu'il récuse la possibilité d'une opposition légitime, mais aussi la diversité des sociétés contemporaines, le populisme menace la toujours fragile démocratie, qui semble plus que jamais à la peine.
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État, nation et immigration : Vers une histoire du pouvoir
Gérard Noiriel
- Folio
- Folio Histoire
- 24 Mars 2005
- 9782070306701
Crise du mouvement ouvrier, problèmes de l'immigration, recrudescence du nationalisme, place de l'État dans la société - autant de questions d'actualité qui font ici l'objet d'une mise en perspective historique grâce à la socio-histoire. À partir des apports de Max Weber, Norbert Elias, Michel Foucault et Pierre Bourdieu, Gérard Noiriel ouvre une réflexion sur l'histoire du pouvoir qui est aussi une invitation au débat : «Le souci de dresser un bilan des connaissances accumulées dans le domaine de la recherche naît lorsque s'impose le sentiment que la conjoncture a changé et qu'il devient difficile pour les plus jeunes de se faire une idée du contexte dans lequel leurs prédécesseurs ont été formés et les enjeux auxquels ils ont été confrontés.»