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Puf
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Le dialogue social sous contrôle
Baptiste Giraud
- PUF
- Laviedesidees.fr
- 4 Septembre 2024
- 9782130872511
Depuis les années 2000, l'État entend réorganiser les relations de travail (salaires, temps de travail, etc.) par la promotion du « dialogue social », ce qui passe par la modernisation de ses dispositifs institutionnels. Le rôle des négociations d'entreprises s'est ainsi vu renforcé réforme après réforme et par les ordonnances « Travail » de 2017, point d'orgue de ces politiques néolibérales. Que recouvre concrètement cette notion floue de « dialogue social » ? Comment se transforment ses pratiques et à quoi servent en définitive ces dispositifs d'échanges institutionnels ? Après un rappel historique de l'évolution des modalités de la négociation collective, cet ouvrage donne à voir comment ces différentes réformes ont en réalité contribué à renforcer le contrôle politique, étatique et patronal, et à contraindre davantage le travail de représentation syndicale et l'expression des salariés (que ce soit dans la fonction publique ou le privé). Il met ainsi au jour l'instrumentalisation politique et managériale des dispositifs du dialogue social en entreprise, qui participe plus largement des politiques de réduction du « coût du travail ».
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La gauche et les migrations : Une histoire mondiale, XVIIIe - XXIe siècle
Bastien Cabot
- PUF
- 22 Mai 2024
- 9782130830597
Depuis plus de quarante ans que le sujet migratoire s'est imposé dans le débat public, la presse n'a pas cessé de souligner le tabou qu'il représenterait pour les formations se réclamant, de façon très large, du socialisme. Pourtant, pendant près d'un siècle et demi, celui-ci a mobilisé l'imaginaire de l'« internationalisme » comme un moyen d'expier les effets mortifères des frontières. Cette aspiration a-t-elle été à la hauteur de ses ambitions, et peut-elle l'être encore ? Ou bien était-elle déterminée par un contexte historique et des expériences individuellesaujourd'hui périmées ?
Cet ouvrage de synthèse historique propose un tour d'horizon mondial du rapport des gauches aux migrations, depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours. Nous y croisons des adeptes de Jakob Frank pris dans le tourbillon révolutionnaire français, des travailleurs chinois chassés de Californie à la fin du XIXe siècle, des ouvriers vietnamiens employés dans les usines est-allemandes puis engagés comme experts en Angola... Par-delà leur diversité, ces trajectoires interrogent la tension constitutive de la modernité socialiste, entre un horizon mondial et des réalités nationales ou locales qui lui résistent.
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Ce que la gauche doit à l'écologie
Christophe Fourel, Céline Marty, Clara Ruault
- Puf
- 14 Février 2024
- 9782130859079
L'écologie politique est souvent associée aux pensées critiques de gauche sans que ses apports spécifiques à la critique sociale soient relevés. Dans quelle mesure la pensée et les pratiques écologistes bousculent-elles certaines idées encore productivistes ou dominatrices du socialisme ? Si elles héritent de certaines idées, valeurs et formes politiques du socialisme dans toute sa diversité, elle réactualise aussi ses thèmes dans le contexte d'urgence environnementale et climatique : aliénation, domination et émancipation prennent un autre sens. Les analyses écologistes de ces phénomènes renouvellent l'analyse des contradictions du capitalisme.
L'écologie politique perturbe le socialisme dont elle s'inspire en offrant une autre conception des problèmes de la société industrielle et des solutions pour une société écologiste, inspirées par d'autres valeurs. Critique du productivisme et du dualisme nature-culture, écoféminisme et écosocialisme, décroissance et autogestion : comment les idées écologistes peuvent-elles nourrir la gauche aujourd'hui ? -
La nation retardataire : sur les égarements politiques de l'esprit bourgeois
Helmuth Plessner
- Puf
- 13 Septembre 2023
- 9782130833154
L'État allemand moderne se forme tardivement en 1871, à un moment où les grands principes démocratiques qui ont présidé à la naissance des États européens dominants, tels que l'Angleterre, la France, les Pays-Bas, ont perdu toute force politique. Le Reich allemand est donc une grande puissance « sans idée de l'État ».
À la fin du XIXe siècle, les élites du pays ne peuvent s'appuyer que sur l'idée du peuple allemand, tel qu'il existe à travers plusieurs États européens, pour fonder leurs projets politiques. Ceci conduit les Allemands, après leur défaite lors de la Première Guerre mondiale, au projet délétère de voir dans le seul fait du peuple le moteur d'un « décisionnisme » politique dégagé de tous les principes démocratiques, juridiques de l'Occident et dirigé contre eux. -
Le néoconservatisme américain : la démocratie pour étendard
Pierre Bourgois
- Puf
- 4 Octobre 2023
- 9782130833093
« Les néoconservateurs sont de retour ! » Voici l'une des observations qui ressurgissent régulièrement aux États-Unis depuis la fin des années 2000. De Barack Obama à Joe Biden en passant par Donald Trump, aucune des présidences successives, qu'elle soit démocrate ou républicaine, n'a été épargnée par l'idée d'une telle réapparition, comme si la vie politique américaine était finalement hantée par le spectre permanent du néoconservatisme. Le terme est souvent invoqué en référence à la politique étrangère de George W. Bush, marquée par les interventions en Afghanistan et en Irak. Or, non seulement le néoconservatisme n'est aucunement réductible à l'ère de l'après 11 septembre 2001, mais il ne peut également s'envisager sous l'angle unique de la politique internationale en général, et du Moyen-Orient en particulier. Au contraire, depuis la fin des années 1960, il offre une vision complexe de la société moderne qui mérite d'être analysée. Tel est l'enjeu de cet ouvrage : mettre en lumière la substance intellectuelle d'un courant qui, en politique intérieure comme en politique étrangère, porte la démocratie en étendard.
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La question " qu'est-ce qu'une femme ? " a dominé, depuis le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, dont elle ouvre le parcours, les réflexions, les recherches, les positions, les débats, les polémiques. Il faut dire que cette oeuvre a accompli un renversement fondamental concernant le sujet du discours sur les femmes et même la condition de celles-ci. Il y a eu bien entendu un second courant du féminisme puis un troisième qui ont remis en cause certaines des positions fondamentales soutenues par la philosophe en particulier le caractère biologique de la différence des sexes, par opposition au caractère culturel de la différence des genres, la remise en question de l'hétérosexualité, conçue comme support de la domination masculine, etc. Ces questions ont été examinées dans plusieurs numéros de Cités.
Mais en même temps que le statut des femmes a changé, la condition masculine a été ébranlée. Remise en cause de la figure du pater familias, de la domination masculine repérée dans tous les domaines, de la virilité, de la masculinité même. C'est comme si l'injonction " sois un homme ", dont le corrolaire sous-entendu était " ne sois pas une femme ", s'était effondrée. Les nouvelles techniques médicales qui rendent possible le changement de sexe, les revendications les plus diverses sur les sexualités multiples, les modifications au sein des relations et des tâches familiales, bouleversent les partages entre le féminin et le masculin.
Il convient, cependant de noter que cette déconstruction (ce terme est ici particulièrement adapté) de la figure de l'homme a donné lieu à deux mouvements différents selon les sociétés. D'un côté, dans les États musulmans (pas seulement islamiques comme l'Iran), il y a un retour brutal sur la figure de l'homme dominateur de tous les points de vue. Ce mouvement, lié à la défense des cultures traditionnelles, est également valable hors du monde musulman, comme en Russie et ailleurs dans les pays démocratiques également (comme certains mouvements suprémacistes aux Etats-Unis). De l'autre, dans les démocraties occidentales, il y a un mouvement inverse qui consiste à tirer progressivement les conséquences les plus extrêmes de la déchéance de l'homme.
Il s'agit donc dans ce numéro de Cités de déterminer où en est la condition masculine.
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Pister les signes annonciateurs du futur est un phénomène partagé dans toute société. Le présent accouche de l'avenir, écrivait Voltaire. Ce fut aussi le message de Protée, le dieu grecque de la métamorphose et de la vérité prophétique. Depuis, la parole oraculaire de l'Antiquité s'est institutionnalisée au fil des régimes politiques pour aboutir à une bureaucratie d'État consacrée aux futurs. Des experts géostratégiques aux Think Tanks, les récits du futur ont aujourd'hui leur industrie dédiée, basée sur le décryptage des signaux faibles. Ils sont fortement présents dans les moments de grand péril collectif. Ainsi, les propos sur « l'après COVID » ont dominé l'espace public pendant la crise sanitaire. Le climat, les ressources naturelles et la géopolitique des énergies sont au coeur des prospectives qui alimentent quotidiennement l'actualité. Les big data et les algorithmes censés accompagner l'avenir suscitent également de la crainte : certains de ces récits structurent des politisations partisanes. Il en va de même pour les anticipations de guerres. Les narrations du futur peuvent être lues comme des grands récits structurants, comme des hypothèses sur ce qui définit la consistance du corps social. Leur impact dans les imaginaires collectifs et la réalité sociale ne saurait donc être sous-estimé. L'objectif de ce numéro consiste à discuter cette hypothèse et la place sociale des différentes narrations du futur.
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La fin de l'état démocratique
Jean-Numa Ducange, Razmig Keucheyan
- Puf
- Actuel Marx Confrontation
- 21 Septembre 2016
- 9782130785750
L'oeuvre de Nicos Poulantzas (1936-1979) alimente aujourd'hui au plan international les recherches marxistes parmi les plus novatrices. Poulantzas a fait évoluer le marxisme sur des voies inexplorées, tout en l'ouvrant à des influences extérieures, comme celle de Michel Foucault. Son oeuvre se situe à la charnière de deux époques : le capitalisme d'après-guerre, avec son cycle de croissance ininterrompu de trois décennies, et la période de crise débutée dans les années 1970, dont nous ne sommes pas encore sortis. C'est ce qui confère à la pensée de Poulantzas sa grande actualité.
Aujourd'hui, de nouvelles générations de chercheurs partent à la découverte de cette pensée, et cherchent à la mettre à contribution pour comprendre les évolutions du capitalisme contemporain. C'est dans ce mouvement de redécouverte du marxisme que cet ouvrage s'inscrit.
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Pour sortir l'État de ses archaïsmes et de ses contraintes, la clé est d'avoir recours à l'intelligence collective. Dans un esprit d'Open Government, il faut rationaliser l'action du gouvernement grâce à une décision politique inspirée et informée par la collectivité, et donc embrasser la co-construction des politiques publiques. Ce changement de paradigme profond, appelé gouvernement du citoyen, nécessite un retrait de l'État. Celui-ci doit se limiter à l'échelon de responsabilité le moins élevé possible, dans une stricte application du principe de subsidiarité depuis l'initiative privée jusqu'à la gouvernance européenne et mondiale.
Dans la droite ligne de Michel Crozier, l'auteur montre que seule la libre concurrence des modèles économiques et sociaux pourra faire émerger une société redynamisée face à un État moins omniscient et omnipotent. Il n'y aura pas de renouveau démocratique sur le long terme sans rééquilibrage des pouvoirs entre l'État et le citoyen.
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Le combat pour les droits de l'homme a beaucoup chang depuis la Dclaration de 1789.
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On trouvera ici présentée, avec le recul nécessaire au travail scientifique, la première étude d'ensemble, sociologique et politique, du grand mouvement de décembre 1995 :
1. Mouvement social et analyse politique.
2. Quatre énigmes syndicales de l'automne 1995.
3. Comment se débarrasser d'une approche culpabilisée et culpabilisante du corporatisme.
4. Conflictualité sociale et dynamiques du salariat.
5. Expérience mémorable et horizon d'attente.
6. Les émeutes urbaines de Nantes.
7. La communication gouvernementale à l'épreuve.
8. Crise sociale et crise dans le journalisme.
9. Un espoir en partie formulé.
10. La gauche politique distancée.
11. Résumés bibliographiques, chronologie et sondages du mouvement social de l'automne 1995.
Sur quelle base objective repose aujourd'hui l'exigence d'une transformation profonde de nos sociétés réputées " avancées " ? Sur le fonctionnement de plus en plus destructeur des dispositifs du système socio-économique qui n'ont de cesse de subordonner l'activité des individus à la logique dominante de la valorisation, faisant ainsi de la vie sociale une réalité que le plus grand nombre parvient de moins en moins à maîtriser. Cette exigence n'est pas un " destin " que " l'avenir " se chargera d'accomplir selon des " lois inexorables " mais une tendance historique réelle que le présent recèle. Face à la violence structurelle de la modernisation " néo-libérale " du rapport social, c'est avant tout la mise en mouvement des exploité(e)s et des dominé(e)s qui peut faire naître une nouvelle coordination sociale. En substance, l'expérience du mouvement social de décembre 1995, mouvement obstiné, multiforme, multisectoriel, exprime, avec force, détermination et conviction, la nécessité de construire collectivement des formes inédites de coopération sociale. Des formes susceptibles d'augmenter la puissance des individus associés au lieu de les pousser au combat concurrentiel qui les appauvrit. Tel est le défi politique que le mouvement social lance du fait même de son existence : il faut surmonter la scission entre économie et politique par le moyen des pratiques et des stratégies de mobilisation qui favorisent les objectifs de liberté, de politisation démocratique et d'épanouissement des individualités sociales.
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URSS et Russie ; rupture historique et continuité économique
Motamed-Nejad Ramine
- Puf
- 9 Octobre 1997
- 9782130489757
Le libéralisme voit dans l'écroulement de l'URSS le signe de deux échecs liés : échec du socialisme comme projet de société, échec du marxisme et de Marx lui-même. Il en conclut au triomphe définitif du marché capitaliste comme forme d'organisation de l'économie et comme mode de cohésion des sociétés modernes. Pourtant l'exemple de la Russie et des réformes récentes mises en oeuvre n'est guère encourageant. Les textes ici réunis tentent d'éclairer la part du marxisme, l'avenir d'un projet socialiste, les enjeux économiques immédiats.
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Revue Droits n.70 : oligarchies Tome 3
Frédéric Mériot
- Puf
- Revue Droits
- 18 Novembre 2020
- 9782130821243
Fondée en 1985, la revue Droits s'est imposée comme la grande revue française de la culture juridique. Deux fois par an, elle propose à ses lecteurs une réflexion collective pluridisciplinaire sur un grand thème et des variétés. Elle est ainsi devenue le lieu de rencontre de tous ceux qui, à quelque distance du flot de l'actualité législative et jurisprudentielle, souhaitent contribuer à une intelligence plus profonde des savoirs dogmatiques et des jeux de formes des juristes, en particulier en recourant à des mises en perspective historiques, philosophiques et comparatistes. Parmi les derniers thèmes publiés : " Ingérence ", " Sécularisation ", " L'esclavage ", " L'argumentation des juristes et ses contraintes ", etc. Comité de direction Denis Alland Stéphane Rials Benoit montay
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Jamais sans doute le concept de biopolitique, inventé par Michel Foucault en 1975, il y a donc quarante-cinq ans, n'aura mieux prouvé sa pertinence que dans la période actuelle. La biopolitique chez Foucault se caractérise en particulier par deux dimensions : la prise directe du pouvoir sur le vivant (la natalité, l'alimentation, la reproduction, la mortalité, etc.) et l'application de ses procédures aux populations (et non plus aux individus en tant quel tels). Ces deux dimensions sont exercées par le pouvoir politique aujourd'hui en une sorte de biopolitique du coronavirus, qui peut aller jusqu'à menacer les libertés individuelles (contrôle électronique de la population sous différentes formes). Il va de soi qu'elle ne consiste pas qu'en un exercice des procédures du pouvoir, elle a besoin, comme on vient de le voir, d'un discours pour produire et reproduire la croyance et donc l'ordre. Donner crédit au discours du pouvoir est le rôle joué en France par ledit « conseil scientifique » (réunion de médecins et autres personnalités choisies en raison de leurs compétences supposées) : quelle que soit la compétence de chacun de ses membres, son fonctionnement sous l'oeil du pouvoir n'a rien de neutre ou d'anodin. Pour crédibiliser le récit du gouvernement, le conseil en question doit dire sur l'essentiel ce que le pouvoir veut entendre. Il devient par nature, et malgré quelques divergences, l'instrument du pouvoir qui l'instrumentalise. Se forme ainsi le noeud du savoir et du pouvoir qui produit le récit (le récit de récits) du pouvoir.
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« La langue française ne doit pas être triturée ou abîmée » a déclaré Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, dans le JDD du 2 mai 2021, et une circulaire publiée au bulletin officiel précise que l'écriture dite inclusive « constitue un obstacle à la lecture et à la compréhension de l'écrit ». Après avoir été interdite dans son usage administratif par Édouard Philippe en 2017, cette graphie qui compromet la langue française se voit donc, et heureusement, interdite dans l'enseignement. Est-ce à dire pour autant que l'affaire soit close ? Est-ce à dire que nous en ayons fini avec ce genre de manoeuvre ayant pour objet d'établir une emprise proprement tyrannique sur la langue française ? Je ne le crois pas. La langue est le dernier bastion en date que certains groupes minoritaires ont essayé de soumettre, mais il y en a bien d'autres touchant l'histoire, la littérature, le théâtre, les oeuvres plastiques, etc. C'est toute la culture française dans ses traditions et ses styles qui se trouve attaquée. Quelle est la finalité de ceux qui s'en prennent ainsi aux formes fondamentales de cette culture ?"
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La réputation de Simone de Beauvoir en matière de féminisme n'est plus à faire. Qu'il s'agisse de la conforter ou de la contester, l'auteure du Deuxième sexe demeure aujourd'hui encore une référence pour les théoriciennes, activistes ou simplement sympathisantes de l'émancipation de la femme, en France et dans le monde, notamment aux USA. En revanche, le contenu philosophique de son oeuvre et son engagement politique sont comme occultés par sa réception en tant que "féministe" et compagne de Sartre.
Il était dès lors nécessaire de faire le point sur ses rencontres philosophiques (il est vrai rarement référencées), ses positions personnelles et les conclusions qu'elle en a tirées sur la condition humaine en général. De cet examen de la pensée de Simone de Beauvoir pour elle-même, il ressort une dimension d'ambiguïté qui a été jusqu'ici manquée. -
REVUE ACTUEL MARX n.74 : Maxismes est-allemands
Revue actuel marx
- Puf
- Revue Actuel Marx
- 6 Septembre 2023
- 9782130843214
Pendant quarante ans, le régime de la République démocratie allemande (RDA) s'est réclamé officiellement du marxisme. Au-delà de l'idéologie officielle répétitive et fossilisée, il a existé de multiples marxismes et lectures de Marx intéressantes, et parfois influentes dans certains domaines des sciences sociales. Or celles-ci ont été totalement marginalisées puis oubliées après la chute du mur de Berlin. Ce numéro d'Actuel Marx exhume ces recherches méconnues, particulièrement en France. Elles font en effet partie de l'histoire des multiples appropriations originales de Marx. On découvrira même des aspects novateurs que l'on attendait pourtant pas dans une Allemagne de l'Est souvent résumée à ses formes oppressives et autoritaires : en philosophie, dans l'histoire économique, des réflexions écologiques, des études sur les mouvements des femmes...
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La nation comptera dans les prochaines décennies, comme le démontre l'histoire récente. Ni tribu, ni cité, ni empire, la nation démocratique est une forme politique issue des révolutions égalitaires et libérales modernes. Le nationalisme, lui, a eu plus d'extension que la démocratie : colonisation, impérialisme, puis décolonisation autoritaire ont dévalorisé la nation contre ses propres principes.
Le nationalisme, trop divers pour être jugé en soi bon ou mauvais, n'agit jamais seul, mais véhicule une autre idéologie. Il ne se réduit pas à son extrême politique (fascisme), ni à son opposé raciste (le nazisme), et la plupart des crimes du nationalisme viennent avant tout de l'absence de démocratie. Contre le nationalisme, une nation démocratique reste donc l'option la plus efficace.
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La gauche radicale ; liens, lieux et luttes
Dominique Reynié, Sylvain Boulouque
- Puf
- L'innovation Politique
- 9782130789093
Think tank libéral, progressiste et européen, la Fondation pour l'innovation politique adresse ce recueil d'idées aux étudiants, chercheurs et décideurs politiques, ainsi qu'à tous les citoyens désireux de comprendre les enjeux du monde actuel et de prendre une part active à la vie des idées et au débat démocratique.
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La liberté du consentement, le sujet, les droits de l'homme et la fin des "bonnes moeurs"
Collectif
- Puf
- 20 Avril 2009
- 9782130570011
LA LIBERTE DU CONSENTEMENT. LE SUJET, LES DROITS DE L'HOMME ET LA FIN DES «BONNES MoeURS» 1 Muriel Fabre-Magnan, Michel Levinet, Jean-Pierre Marguenaud, Françoise Tulkens, Controverse sur l'autonomie personnelle et la liberté du consentement Stéphanie Hennette-Vauchez, Une dignitas humaine? Vieilles outres, vin nouveau Jean-Philippe Feldman, Faut-il protéger l'homme contre lui-même ? La dignité, l'individu et la personne humaine Michela Marzano, Le mythe du consentement. Lorsque la liberté sexuelle devient une forme de servitude volontaire Florence Bellivier, Le droit de retrait en bioéthique sur la voie de l'émancipation VARIETES Philippe Raynaud et Marcel Gauchet, La démocratie dans l'histoire. Echange Yves Mausen, A demonio merediano? Le droit savant au Parlement de Paris Cartlos Miguel Herrera, La pensée constitutionnelle du social Guéric Jacquet, Le constitutionnalisme économique en Europe Sébastien de Benalcazàr, Kelsen et l'approche historiciste du droit naturel classique Olivier Le Cour Grandmaison, De l'Etat impérial républicain : origines et développement