La compagnie des gardes de la Porte du roi n'avait jamais bénéficié d'une étude complète. Elle constitue pourtant la première garde lorsque l'on entre dans la cour intérieure du logis privé du roi. Bien plus que la seule surveillance d'un espace, ces gardes veillent scrupuleusement aux Honneurs du Louvre, c'est-à-dire le privilège d'y entrer en carrosse ou en chaise à porteurs. Cette étude institutionnelle et sociale revient sur l'organisation, la composition et le rôle de cette compagnie.
Elle en restitue la mécanique précise grâce à des sources inédites.
Médecine et philosophie n'ont cessé de mêler leur histoire, depuis l'Antiquité, autour d'un objet commun : l'homme, une liaison qui se poursuit encore vingt-cinq siècles plus tard. Ainsi, comment penser une éthique et une philosophie médicales aujourd'hui sans en interroger l'histoire ? Ce livre restitue six années de séminaires au sein du Collège international de philosophie faisant dialoguer philosophes, médecins et soignants, psychologues, historiens ou encore sociologues. Plusieurs thématiques y sont abordées : les relations humaines au sein du monde médical ou encore la quête d'une santé parfaite.
En 1981, la loi autorisait les radios associatives françaises à diffuser leurs émissions en modulation de fréquence après une « bataille ». Quarante années plus tard, près de 640 d'entre elles continuent à émettre quotidiennement, à côté d'autres stations locales, les unes publiques, les autres commerciales. Fruit du travail de plusieurs spécialistes, cet ouvrage revient sur les origines de ces radios locales. Mais il examine surtout leur devenir, les relations aux territoires - en métropole, d'outre-mer, en Belgique et au Congo - ainsi que leur mise en réseau politique, économique et technique.
L'auteur examine ici la quarantaine, qui consiste à isoler l'autre, l'étranger, le voyageur, et à prévenir tout contact avec la population saine. Et c'est précisément là que se situe la problématique du présent ouvrage : le fait de placer en quarantaine des voyageurs relève-t-il d'une stratégie raisonnée ? Les espaces de quarantaines ne sont-ils finalement pas des bouillons de culture, véritables mouroirs programmés ? Quid alors d'une personne saine qui se retrouve au milieu de moribonds hautement contagieux ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles l'auteur tente de trouver des éléments de réponse au cours de ces réflexions.
L'émergence des États au sortir du Moyen Age a progressivement conduit à une réduction des violences privées. Ce tournant civilisationnel s'est traduit par un refoulement de la pulsion de mort qui a pris la forme d'un monopole de l'Etat sur les guerres et d'une pacification diplomatique. Mais, désormais, avec la mondialisation des violences non-étatiques et des communautarismes, les sociétés doivent faire face à la brutalisation du monde, caractérisée par des affrontements identitaire, une destruction du lien social et un affaiblissement des solidarités.