En septembre 1920, sur les bords de la mer Caspienne, s'est forgée une alliance entre révolutionnaires marxistes et nationalistes musulmans. Apparemment contre-nature, elle se révélera féconde au cours du XXe siècle. Elle a permis à la Russie soviétique de légitimer ses possessions coloniales : en partageant dès 1921 le Caucase avec la Turquie kémaliste ; puis, à partir de la création de l'URSS en décembre 1922, en y incorporant les pays de l'ancien Turkestan russe en Asie centrale, etc. En dressant l'Orient contre l'Occident, les stratèges du Kremlin allaient définir une ligne internationale supposée couper le capitalisme de ses centres de profit.
Ce "Premier congrès des Peuples de l'orient" de septembre 1920 fut réuni à Bakou par les bolcheviks, à l'appel du Komintern. Il s'agissait de donner une nouvelle base stratégique à la Révolution. Certes, en 1917, elle avait été victorieuse en Russie. Mais, à l'ouest, ses tentatives pour l'exporter en Europe avaient tourné court : échec en Allemagne, contre-révolution en Hongrie, etc. Quelques jours à peine avant le Congrès en août 1920 l'armée rouge avait été arrêtée en Pologne.
À défaut de se développer à l'ouest, Lénine et ses camarades entreprirent de s'allier, à l'est, aux nationalistes musulmans, de se servir de leurs luttes et de les enrôler sous leur bannière.
À défaut de se développer à l'ouest, Lénine et ses camarades entreprirent de s'allier à l'est aux nationalistes musulmans, de se servir de leurs luttes et de les enrôler sous leur bannière.
L'alliance fut solennisée par Zinoviev, orateur enflammé. Alors président de l'Internationale, il en appela à la GUERRE SAINTE... cette proclamation du djihad fut suivie d'un tonnerre d'applaudissements. Tumulte. Les assistants se lèvent en brandissant leurs armes. Pendant un assez long moment l'orateur ne peut pas continuer son discours. Les délégués, debout, applaudissent. Cris : Nous le jurons ! (...)
Le grand islamologue, posant la question "Mahomet fut-il sincère ?" s'interroge sur la mission à laquelle se voua le fondateur de l'islam : réforme sociale ? unification politique ? Prédication limitée à un seul peuple ?
Au moment où l'islamo-terrorisme a déclaré la guerre à l'occident, ... tous les bons esprits font mine de distinguer l'islam modéré de l'islamisme extrême, de postuler l'hypothèse d'une laïcité applicable à la religion musulmane...
Il est donc nécessaire de savoir à quoi nous avons affaire.
Dans son livre "L'Islam croyances et Institutions" aux antipodes de toute polémique inutile, Henri Lammens explique clairement les notions nécessaires à la connaissance objective et réaliste de l'islam.
Au lendemain de la révolution russe de 1917, Lénine et ses adeptes entreprirent la liquidation de l'Internationale. Ils prétendaient lui substituer une "Troisième Internationale".
Le sigle s'imposera et donna le nom de "Komintern". Les socialistes deviennent alors les premiers ennemis du communisme, à la fois parce qu'ils acceptent le cadre de la démocratie bourgeoise à laquelle Lénine oppose la dictature du prolétariat, et, corollaire, parce que certains socialistes ont accepté de se comporter en patriotes...
Dirigé depuis Moscou, le Komintern servira en fait un nouvel impérialisme.
Documents à l'appui l'auteur donne ici prophétiquement l'alerte. Ancien procureur de la Russie impériale, le colonel Rezanof démonte la logique totalitaire implacable dans laquelle se sont engouffrés, dès le départ, Lénine, ses adeptes et ses successeurs, ce que l'on pouvait savoir dès 1922. Ceci souligne et dénonce l'aveuglement complice de nos dirigeants.
Cet ouvrage retrace le contexte de la politique soviétique pendant toute l'entre deux guerres. Il comprend en annexe plus de 95 documents diplomatiques, caractéristiques de cette véritable alliance... et il leur donne une explication d'ensemble, car il y eut plusieurs pactes et accords, signés, négociés et appliqués entre l'URSS et le Troisième Reich entre 1939 et 1941 !
Début des Temps modernes, l'année 1453 marque à la fois la prise de Constantinople par les Turcs, la découverte de l'imprimerie, et, en occident, la victoire française de Castillon.
Gutenberg se connaît alors un héroïque contemporain en la personne de Skanderbeg (1403-1468). Ce prince albanais, héros de l'Europe chrétienne arrêta les Turcs à l'Adriatique.
Après lui, l'Europe baroque durera jusqu'en 1792. Notre famille de peuples avait conscience d'un ennemi commun, maître de la Méditerranée, oppresseur des chrétiens : l'Empire ottoman. Les circonstances historiques et politiques évoluent. D'autres faits géographiques et culturels demeurent.
Quand Camille Paganel, publie, en 1855, son Histoire de Skanderbeg, la France, aux côtés de l'Angleterre, mène une étrange croisade en mer Noire, la guerre de Crimée (1853-1856), pour empêcher la Russie de tailler en pièces l'Empire ottoman et de s'emparer des Détroits. Cette situation semble à notre auteur contradictoire avec sa propre connaissance de l'Histoire.
Un siècle et demi plus tard, nous avons vu se développer d'autres rapports de forces, notamment entre la Russie et la Turquie, etc.
D'autres constantes se dégagent, y compris dans les tergiversations dommageables des Européens.
Chaque nation semble ainsi condamnée à se sauver elle-même, ou à périr seule, quitte à voir, après coup, la réaction éplorée de la famille européenne, on disait autrefois la République chrétienne, lorsqu'elle prend conscience de la perte subie.