Partout autour de nous règne le danger. Il nous effraie lorsqu'il est trop précis et nous angoisse lorsqu'il nous échappe. Face à lui, nous ne réclamons qu'une chose : la sécurité. Pourtant, cette réclamation ne vient pas de nous. Nous n'en sommes que les porte-parole - les hérauts inquiets d'une réalité qui nous dépasse davantage que nous le croyons. Car le danger n'est pas un sentiment personnel. Ce qui angoisse ou fait peur est d'abord l'enjeu d'un vaste processus politique de définition, où ce qui se joue n'est rien moins que la possibilité d'une distinction entre le pensable et l'impensable.
Mêlant musique et droit romain, philosophie et histoire de l'assurance, psychanalyse et théologie, Laurent de Sutter nous rappelle combien craindre le danger est se faire l'écho de la crainte d'un pouvoir pour qui la sécurité est la meilleure manière de se perpétuer.
Ce volume contient l'édition critique et la traduction française de l'Ethica, munies d'une introduction, de notes et de deux annexes (sur les mathématiques et la physique).
L'établissement du texte par Fokke Akkerman et Piet Steenbakkers prend pour base l'édition latine des Opera posthuma de 1677, confrontée avec la version néérlandaise des Nagelate Schriften et avec le manuscrit récemment découvert dans les archives du Vatican - seul témoin connu de l'état du travail en 1675, transcrit par un ami de Spinoza (van Gent) à l'usage d'un autre (Tschirnhaus) et demeuré inconnu jusqu'en 2010. La traduction de Pierre-François Moreau met en application les principes définis pour la série des oeuvres de Spinoza, fondés sur la recherche de la cohérence lexicale et c onceptuelle et sur l'analyse des écarts sémantiques. Elle établit la première édition française du livre le plus célèbre de Spinoza prenant en compte les apports du manuscrit découvert en 2010.
Presque tous les textes de ce recueil sont extraits de la première partie de la Critique du jugement. Il s'agit d'aider les étudiants en classes terminales à comprendre les questions d'esthétique chez Kant.
L'interprétation de la pensée cartésienne résulte toujours, comme il est normal, du rapport entre ses textes et les préjugés de ses lecteurs. En conséquence, certains points décisifs restent toujours voilés par les divers " cartésianismes " dont l'historiographie les a recouverts. On tente ici de dégager successivement le statut positif du scepticisme, le caractère non substantiel (ni réflexif) de l'ego cogito, la complexe élaboration de l'idée d'infini, le rôle de l'estime comme mode de la cogitation, etc.
On compare aussi les thèses cartésiennes authentifiées avec leurs interprétations, critiques ou partisanes, chez ses interlocuteurs contemporains (Pascal, Hobbes, Spinoza, etc.). Il résulte de ces enquêtes que Descartes n'appartient pas moins à notre avenir qu'à notre passé.
Quels programmes, quels paradigmes sous-tendent les recherches en sciences humaines, créent les écoles rivales et rapprochent des disciplines différentes ?
Comment chacune de ces disciplines parvient-elle à articuler la dimension historique et structurelle qui la compose ?
Comment se gèrent les rapports entre modélisations mathématiques et récits de situation ?
Quelle place est donnée aux causes, quelle signification accordée aux raisons ?
Faut-il opposer ou articuler explication et compréhension ?
Les sciences sociales sont des disciplines aux frontières incertaines. Les unes, comme l'histoire ou la géographie, remontent à l'Antiquité. Les autres, comme la sociologie ou la psychologie sociale, ont tout juste un siècle. Certaines prennent pour objet l'ensemble des phénomènes sociaux et d'autres - l'économie, la linguistique, etc. - privilégient un domaine d'activité déterminé. Mais derrière cette diversité - d'origines, d'objet, de tradition - surgissent des points essentiels de rencontre et de recouvrement que synthétise et interroge ce manuel.
L'un des plus importants traités de métaphysique en occident est constitué par les Questions sur la métaphysique de Duns Scot (XIVe siècle). Dans cet original commentaire par questions, Duns Scot dépasse le projet encore contradictoire d'Aristote et construit la métaphysique comme une science. En une série d'analyses à la fois minutieuses et libres, il n'hésite pas à critiquer Aristote et à l'harmoniser avec d'autres pensées (arabes et chrétiennes). Pour la première fois dans l'histoire, la métaphysique devient une science transcendantale de l'être, univoque et incluant toutes choses, y compris Dieu. Il était nécessaire d'en donner une traduction française rigoureuse. Cette édition en quatre volumes est bilingue (latin-français), avec des notes légères et un bref commentaire synthétique de chaque question. Le volume I, traduit par Olivier Boulnois et Dan Arbib, comprend les livres 1 (Expérience et science), 2 (Sur l'infini) et 3 (Genre et différence).
1. Introduction générale.
2. Classement des témoins manuscrits.
3. Questions sur le livre IV : sur l'univocité de l'être et les premiers principes.
A. Introduction au livre IV.
B. Questions 1 à 5 : univocité de l'être ; convertibilité des transcendantaux ; principe de contradiction.
4. Questions sur le livre V : sur les concepts fondamentaux.
A. Introduction au livre V.
B. La causalité.
C. L'unité.
D. Les catégories.
E. La quantité.
F. La relation.
5. Questions sur le livre VI : sur la science.
A. Introduction au livre VI.
B. L'unité et la division des sciences.
C. La connaissance de l'accidentel.
D. La nature de la vérité.
E. L'objet de la métaphysique.
6. Bibliographie.
7. Index.
8. Table des matières.
Au programme du numéro 2023-1, un volumineux dossier, dirigé par Inga Römer (Univ. Grenoble-Alpes), portera sur les usages philosophiques de Kant aujourd'hui, et les discussions contemporaines sur les problèmes qu'il a légués.
Le numéro publiera également une importante conférence sur Kant d'Ernst Cassirer (1874-1945), inédite en français, et une nouvelle livraison de la Chronique de Philosophie morale et politique.
Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l'élevage industriel est-il promblématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l'utilisation d animaux sauvages dans les cirques ? Voici quelques-unes des questions soulevées par l'évolution des rapports entre l'homme et l'animal.L'éthique animale est l'étude du statut moral des animaux, c'est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Pour la première fois dans le monde francophone, cette discipline d'origine anglo-saxonne est introduite dans un style clair et pédagogique, dans une perspective interdisciplinaire, à la fois théorique et pratique, qui s'adresse autant aux étudiants et aux chercheurs qu'aux professionnels de la protection animale et au grand public.
Ce livre tourne tout entier autour d'une seule question : qu'est-ce qu'un individu ?
La tradition philosophique nous dit que l'individu est une entité unique. La thèse de l'ouvrage est plutôt que les êtres sont individués par des « traits » qui sont singuliers mais qui n'ont rien d'unique et d'exclusif. L'ouvrage se propose en somme d'inaugurer une « querelle des individus », comme on parlait naguère de la « querelle des universaux ». Il s'agit de défendre, contre une certaine célébration mystique de la singularité, une perspective réaliste.
Il ne s'agit pas d'un réalisme des universaux (des propriétés ayant une portée générale) mais d'un réalisme des « traits », c'est-à-dire des entités qui sont, simultanément, singulières et capables de répétition. Le livre aborde la question d'un point de vue métaphysique, en procédant à une élucidation des concepts d'individu, d'essence, de singulier, etc., mais aussi en examinant des cas où ces questions trouvent une résonance existentielle immédiate, qu'il s'agisse de l'amour, de l'enfance ou de la mort.
La Revue de métaphysique et de morale publie des dossiers thématiques et des contributions individuelles, ainsi que des recensions, des discussions critiques et des bulletins consacrés aux parutions récentes, françaises ou étrangères, les plus notables dans un domaine donné.
Êtes-vous spéciste ? Autrement dit, trouvez-vous normal que l'on exploite des animaux pour la seule raison qu'ils ne sont pas humains ? En particulier, vous autorisez-vous à en manger certains ? Si c'est le cas, à l'instar des racistes qui opèrent une discrimination fondée sur la race, vous seriez un adepte d'une idéologie qui opère une discrimination arbitraire fondée sur l'espèce. C'est en tout cas la thèse de ce livre qui entreprend une déconstruction en règle de ce spécisme.
Constitué de textes fondamentaux du combat antispéciste français écrits ce dernier quart de siècle en faveur d'une société égalitaire, il offre une réflexion très critique des modes de pensées qui justifient nombre de rapports de domination dans notre société. En particulier, cet ouvrage montre comment l'assimilation au monde naturel de certains êtres sensibles (les Noirs, les femmes, les animaux) est ce qui a permis et, concernant les animaux, permet toujours leur asservissement par ceux qui se voient appartenir au monde de la culture (les Blancs, les hommes, les humains...). Bref, voici un livre qui invite la société à faire sa révolution antispéciste.
La collection " Le fil rouge - Psychanalyse ", dirigée par Christian David, psychanalyste, Paul Denis, psychanalyste et Michel de M'Uzan, membre de la Société Psychanalytique de Paris, ancien directeur de l'Institut de Psychanalyse, a pour objectif de publier des travaux originaux, français et étrangers, dans le domaine de la psychanalyse.
Série : Psychanalyse et psychiatrie de l'enfant
La collection " Le fil rouge - Psychanalyse et psychiatrie de l'enfant ", dirigée par Gilbert Diatkine, psychanalyste, Bernard Golse, pédopsychiatre et psychanalyste, et Philippe Jeammet, professeur de pédopsychiatrie, a pour objectif de publier des travaux originaux, français et étrangers, dans le domaine de la psychanalyse et de la psychiatrie de l'enfant.
Ce livre propose une fresque passionnante sur cette longue histoire qui nous concerne, dans un style accessible à tous. L'auteur explique comment et pourquoi la matière se complexifie puis, dès l'apparition de la vie, comment l'histoire de la matière devient dépendante de l'évolution biologique qui conduit, après trois milliards d'années, à l'apparition de l'homme, seul être vivant capable de faire évoluer la matière.
Jacques Reisse, membre de l'Académie royale de Belgique, enseigne la chimie-physique à l'Université libre de Bruxelles. Il est l'auteur de nombreux travaux portant sur la structure moléculaire de la matière et les interactions qui en déterminent les propriétés.
La Revue de métaphysique et de morale est l'une des plus importantes revues philosophiques francophones. Elle publie notamment des numéros à thème autour de grandes questions, aujourd'hui débattues dans la communauté philosophique internationale. Elle s'efforce d'être fidèle à sa tradition :
L'indépendance à l'égard de toute école de pensée. Elle publie aussi, pour certains auteurs ou courants philosophiques, le bilan des recherches contemporaines.
Des notes critiques informent des parutions récentes, notamment des ouvrages parus hors de France ; des études critiques, de plus grande ampleur, sont consacrées aux plus notables de ces publications.
Scenography is most often considered in the theater in its aesthetic dimension or in its capacity to become a playful space. However, in opera, while these two dimensions remain important and complex as a result of the specific constraints of singing and audience expectations, it is the dramatic function that takes center stage. The need to provide details about the set in advance so it can be built in workshops means that it must be conceived along with the staging. Using a specific example, we will show how dramaturgy, scenography, and staging work closely together to bring out the meaning. It is the voice of the scenographer that interests us here.
Longtemps cantonnée à un champ restreint de disciplines tendues vers la compréhension des discours, l'herméneutique a connu un mouvement d'extension sans précédent, sous l'impulsion de Dilthey, Heidegger et Gadamer. L'herméneutique quitte alors le refuge de l'érudition pour devenir un nouveau champ d'exploration philosophique centré désormais sur la vie de l'esprit, les modes d'existence et les traditions. Tout en poursuivant cet élargissement, l'ouvrage de Johann Michel propose en même temps un renouvellement en profondeur de l'herméneutique à la faveur d'un dialogue serré avec la sémiotique, le pragmatisme et les sciences sociales. Dans cette perspective, trois idées directrices parcourent l'ensemble de ces études. La première, de nature anthropologique, consiste à faire de l'interprétation une activité fondamentale de l'humain dans ses activités ordinaires, avant d'en faire un ensemble de techniques au service de la connaissance scientifique. La seconde, de nature pragmatiste, consiste à réserver l'interprétation à une compréhension réflexive confrontée à des significations problématiques (confusion, obscurité, équivocité..). La troisième, de nature épistémologique, consiste à étendre le domaine d'investigation de l'herméneutique au-delà du texte (la nature, autrui, l'espace, une oeuvre d'art, le monde social...).
L'auteur, principalement à partir de sa propre expérience, analyse le parcours à la fois difficile et enrichissant d'une relation complexe à la norme de santé, habituellement étiquetée comme maladie chronique.
Il y découvre, au sein des forces contradictoires en oeuvre, des potentialités équilibrantes ou « auto-normatives » qui offrent au malade la possibilité d'une restructuration individuelle positive avec la maladie. Il y voit une opportunité pour une évolution prometteuse vers une dimension intelligemment « autonomisante », et peut-être moins arrogante, de la relation médicale de soin.
La définition de la santé et de la maladie revêt des enjeux théoriques et
pratiques considérables dans les sociétés contemporaines. Or, la philosophie a
un rôle à jouer, ne serait-ce que pour clarifier le sens de ces termes, ambigus
et plurivoques, analyser la part des normes et des valeurs qu'ils contiennent
et, si possible, proposer des définitions. C'était la conviction de Georges
Canguilhem qui, dans sa thèse publiée en 1943, défendit l'irréductible
normativité de la santé et de la vie. Depuis 1970, la philosophie de la
médecine, principalement anglo-saxonne, a apporté d'importants et riches
développements. Ce livre présente la théorie analytique et bio-statistique de
Christopher Boorse et celle, holiste, qui repose sur la notion de capacité à
agir, de Lennart Nordenfelt, en mettant en évidence les liens et
approfondissements qu'elles apportent par rapport aux thèses de Canguilhem.
Élodie Giroux est maître de conférences à la faculté de philosophie de
l'Université Lyon 3.
Avec les Idées directrices pour une phénoménologie, Husserl inaugure un cours nouveau de la philosophie. Ayant, dans le livre I, assuré les fondations méthodologiques de la phénoménologie, Husserl entreprend sa mise en oeuvre : c'est le livre II, les Recherches phénoménologiques pour la constitution.
Issu de rédactions et de remaniements multiples, texte toujours en chantier de 1912 à 1928, ce livre II donne son matériau au projet phénoménologique de description pure. S'inscrivant sans cesse dans l'« expérience originaire », les Recherches phénoménologiques pour la constitution visent à produire la notion phénoménologique de l'Être et du sens de l'Être, selon ses diverses « manières » ou « couches », en : naturelle matérielle, nature animale, monde de l'esprit - sorte de géologie du sens de l'Être. Le primat de l'une d'elles, la chair, éclate dans la merveille du sensible et c'est entrelacé avec elle que le reste du monde se constitue. La chair, instance matricielle du phénoménologique, y suscite aussi une turbulence, car le projet husserlien de fondation de la ratio ne parvient qu'à se juxtaposer à cette chair, entièrement énigmatique.
C'est pourquoi ce livre II fut et demeure décisif pour l'histoire de la philosophie : ainsi, toute l'oeuvre de Merleau-Ponty en fut à la fois l'héritière et l'avenir.
Table des matières Avant-propos du traducteur Première section. - La constitution de la nature matérielle Chapitre premier. L'idée de nature en général Chapitre II. Les couches sensibles ontiques de la chose intuitive comme telle Chapitre III. Les « aistheta » dans leur relation au corps propre esthésique Deuxième section. - La constitution de la nature animale Introduction Chapitre premier. L'« ego » pur Chapitre II. La réalité psychique Chapitre III. La constitution de la réalité psychique au travers du corps propre Chapitre IV. La constitution de la réalité psychique dans l'intropathie Troisième section. - La constitution du monde de l'esprit Introduction Chapitre premier. Opposition entre le monde naturaliste et le monde personnaliste Chapitre II. La motivation en tant que loi fondamentale du monde de l'esprit Chapitre III. La préséance ontologique du monde de l'esprit sur le monde naturaliste Remarques sur la traduction de quelques termes Lexique
Fondée en 1953 par Jean Hyppolite, la collection "Epiméthée" a été reprise en 1981, par Jean-Luc Marion, Professeur à l'Université de Paris IV-Sorbonne. Cette collection repose sur trois orientations : la traduction des grands textes de la tradition ; la phénoménologie, entendue comme tradition créatrice de la philosophie ; et enfin l'histoire de la philosophie.
Un miracle est un événement qui semble excéder ses causes. Mais n'est-ce pas ce qui caractérise les événements authentiques, dans les domaines historiques et politiques, éthiques et artistiques, dans les vies et les amours individuelles ?
En quel sens pouvons-nous dire que les miracles, et plus précisément la pensée du miracle, peuvent constituer une ressource conceptuelle et une richesse sur le plan pratique, permettant de répondre à cette question résolument philosophique ?
Comment penser le miracle en tenant compte, aujourd'hui encore, des critiques anciennes et modernes ?
De saint Augustin à Wittgenstein, la question n'a cessé d'être brûlante pour la philosophie.
Ce numéro comporte deux volets : un volet d'histoire de la philosophie moderne, avec deux études respectivement consacrées aux philosophies politiques de Rousseau et de Kant (J. Lenne-Cornuez, F. Rimoux), une discussion par Laurent Jaffro des importants travaux de Philippe Hamou sur Locke, et une nouvelle livraison de la Chronique de philosophie moderne. À ce premier volet s'ajoute un dossier consacré à la figure de Vladimir Jankélévitch (1903-1985), philosophe artiste (E. Fiat), intellectuel à la fois engagé et libre (R. Bruyeron), mais aussi et d'abord, d'un seul mouvement, moraliste et métaphysicien (P.-A. Gutkin-Guinfolleau). Originale et difficile, la métaphysique de Jankélévitch inscrit son auteur dans la lignée du spiritualisme français (G. Lurson), mais aussi de l'idéalisme schellingien et, plus lointainement, du néoplatonisme (F. Berland).
Longtemps la science et la philosophie ont été confondues. Dans l'Antiquité grecque, par exemple, il n'y a pas de différence entre faire de la science et philosopher. Mais, à partir de la révolution scientifique, au XVIIe siècle, les deux activités prennent une allure distincte. Au XIXe siècle (notamment avec Auguste Comte), la science se présente comme l'avenir de la philosophie. La pensée positive est supposée remplacer entièrement la spéculation métaphysique. À la même époque apparaît un courant de réflexion qui se présente comme " philosophie des science " : réflexion critique sur la science. C'est l'histoire de ce courant, avec ses nombreuses ramifications contemporaines, qui est racontée dans ce livre.
Pascal Nouvel est professeur de philosophie à l'Université de Montpellier.