L'enseignement agricole en France constitue une composante spécifique du service public d'éducation et de formation et pose deux finalités : assurer la formation des jeunes agriculteurs et lutter résolument contre les inégalités culturelles et sociales. Au fil de son histoire, il est devenu un enseignement professionnel original, souvent qualifié de laboratoire d'innovation pédagogique.
S'il a été l'objet d'un certain nombre d'études et de recherches, cet enseignement, comme l'enseignement professionnel en général, reste un secteur du système éducatif relativement méconnu mais au coeur de vifs enjeux de société. Ce numéro spécial interroge la spécificité de l'enseignement agricole, sa trajectoire et son originalité au travers de sa perception en tant que laboratoire d'innovation pédagogique, et ce au niveau systémique, au niveau des acteurs et au niveau des pratiques.
Ambiguïtés, ratés, dédoublements du sens, défauts de nomination, non-coïncidences entre interlocuteurs : autant de manifestations d'un jeu permanent dans la langue et dans le discours qui conditionnent la parole et sa réception et, plus généralement, tout le faisceau de relations intersubjectives qui orchestrent la communication. Au sein des variations sur le dire et le dit, les procédés d'ajustement ou de réajustement deviennent alors les maîtres de ce jeu qui interroge en premier lieu la nature même de l'énonciation, des opérations de sélection et de filtrage dont elle procède pour engendrer des interactions verbales au cours desquelles ces mêmes opérations se trouvent démultipliées. À quelles béances, quelles errances sommes-nous confrontés dans ce domaine, et quels sont les moyens mis en oeuvre pour rectifier ce qui peut ou doit l'être ?
Cet ouvrage collectif se propose d'interroger ces divers phénomènes à la lumière de genres discursifs aussi variés que le discours politique, les séries télévisées, le théâtre, la fiction romanesque, l'autobiographie, le discours prophétique, les unités phraséologiques (proverbes et idiomatismes).
Une troisième édition de cet ouvrage, révisée et augmentée, confirme la montée en puissance de la phraséologie en tant que discipline à part entière au sein des sciences du langage. À la fois singulière et interdisciplinaire, cette branche du savoir se trouve placée à la croisée de plusieurs domaines de connaissance qui s'en approchent sans jamais arriver à l'annexer et dont elle ne peut pas non plus faire l'impasse. Son objet d'étude, formé d'éléments tenus désormais pour incontournables dans la langue, est ici abordé non seulement d'un point de vue linguistique mais aussi extralinguistique. Dans la présente édition, l'étude formelle, sémantique et pragmatique de ces éléments fait place à une nouvelle catégorie, les pragmatèmes, et donne lieu à des typologies élaborées à partir des principes de la grammaire de constructions. Cette nouvelle organisation du domaine fournit au lecteur l'occasion d'une rencontre à la fois surprenante et enrichissante avec cette partie de la langue qui se meut constamment entre la stabilisation et la déstabilisation, entre la prévisibilité des phrases toutes faites et l'ingéniosité des jeux de mots.
Ses connaissances l'objet de leurs descriptions et analyses ? Le rapport qu'elles entretiennent inévitablement avec les sciences cognitives (les neurosciences et la psychologie en tout premier lieu) est-il toujours légitime ? Innovant au regard des ouvrages traditionnels d'introduction aux grammaires cognitives, cet opus présente un véritable modèle articulé rassemblant les impasses théoriques qui découlent de sa construction historique.
Il s'interroge sur la manière dont les fondements "cognitifs" de ces grammaires dépendent de lectures parfois partiales de disciplines connexes des sciences de la cognition.
C'est là l'ambition première de cet ouvrage, tant descriptif, critique qu'épistémologique.
Les formes politiques de médiation de l'espace public local et régional se sont largement développées en France depuis les lois de décentralisation de 1983, mais d'autres lieux de médiation, bien plus anciens pour certains d'entre eux, jouent toujours un rôle de première importance. Ces lieux sont constitués parce que l'on appelle les médias locaux et régionaux qui se déploient sur des territoires de distribution et de diffusion bien délimités.
Ces médias sont des institutions sociales, économiques et politiques chargées de la sélection, de la mise en forme et de la transmission des informations et des débats locaux et régionaux. Longtemps dominé par la presse quotidienne régionale (PQR) et par les décrochages télévisuels de France 3, le paysage des médias locaux est désormais lui aussi confronté aux bouleversements provoqués par le développement d'interner.
Ce numéro de Sciences de la Société se propose d'étudier les configurations de ce paysage à l'échelle internationale, tant du point de vue économique que politique ou sociologique. Sont envisagés le rôle des médias dans la construction des territoires, le journalisme local et la transformation de ses pratiques professionnelles ainsi que le rapport des médias et des journalistes avec les acteurs institutionnels.
D'autres contributions s'interrogent sur les changements des modèles d'affaires des acteurs médiatiques et sur le mouvement de concentration qui les accompagne. Enfin, certains auteurs abordent les questions relatives au processus de médiatisation et à l'émergence de nouveaux supports, sans oublier la question des publics et des usages des médias locaux.
J'élève mon enfant, Élever bébé, Élever mon enfant aujourd'hui, Unser Baby, Das Elternbuch, Kindersprechstunde. L'un de ces guides accompagne aujourd'hui une grande partie des jeunes parents français et allemands. Or, au-delà des ressemblances, on ne construit pas de part et d'autre de la frontière les mêmes représentations de ce qu'est un enfant, un parent, une mère ou un père, de ce que signifie « élever » un enfant, du rôle des médecins, etc. Si les pères sont quasiment absents des guides étudiés, il en va autrement des mères, soumises à une série d'injonctions inscrites dans le registre du devoir. La mère française, qui partage sa responsabilité avec d'autres instances, se voit concéder quelques espaces d'autonomie. De son côté, véritable « professionnelle » de la maternité dévouée à son enfant, la mère allemande ne saurait envisager d'exercer un métier .
Au gré d'une analyse serrée du discours prodigué aux parents, cet ouvrage novateur met en évidence les processus de culpabilisation des mères, les attentes latentes, les représentations dominantes, les contradictions des experts de la petite enfance. Il met en lumière, par la comparaison entre deux sociétés européennes en apparence si proches, de profondes différences dans le rapport à la parentalité, au rôle social des femmes et des mères.
Cet ouvrage a pour objectif de préparer les candidats à l'épreuve de linguistique de l'agrégation d'anglais. Il permettra à ceux qui ont déjà suivi une formation en linguistique de mettre à jour leurs connaissances ; les autres y trouveront une initiation indispensable et accessible : un rappel des bases grammaticales nécessaires, assorti de références bibliographiques permettant de compléter leurs connaissances, ainsi que l'exposé d'une méthodologie efficace. L'ouvrage propose une mise en oeuvre de cette méthodologie à partir d'exercices conformes aux modalités de l'épreuve (quatorze sujets sont traités, qui couvrent les points essentiels de la grammaire anglaise).
cet ouvrage s'adresse en priorité à un public de non-anglicistes : étudiants non spécialistes, en reprise d'études ou en formation continue (daeu ou concours administratifs), lecteurs désireux de " se mettre " ou de " se remettre " à l'anglais pour accéder aux textes dans leur langue d'origine.
avec cet objectif, cet ouvrage se propose de donner : les bases grammaticales indispensables à la compréhension d'un texte ; des stratégies de lecture du texte source, une utilisation raisonnée du dictionnaire bilingue et des dictionnaires de langue française ; des stratégies de restitution du texte source en français. une centaine d'exercices accompagnés d'un corrigé permettent de mettre en pratique les points abordés avec une progression allant de la simple phrase illustrant une question de grammaire au texte proprement dit.
une liste des principaux verbes irréguliers et mots grammaticaux ainsi qu'un index des thèmes abordés dans l'ouvrage sont proposés en annexe.
Au moment où un changement d'orientation politique du ministère de l'Education nationale amène à reconstruire les cycles et à mettre l'accent sur la maîtrise du langage en vue de mieux lutter contre l'échec scolaire, il est utile de faire un point sur cette question : le langage oral a-t-il besoin d'être enseigné à l'école et si oui sous quelle forme ? Ce numéro aborde la question en décrivant la nature réelle du rapport entre l'oral et l'écrit afin de se poser ensuite la question de la nature de l'objet oral à l'école : objet simplement " travaillé " ou objet " enseigné " ? L'écrit et l'oral sont-ils si distincts et certaines formes d'oral participent-elles du domaine des " connaissances secondes " ?
En dépit des bouleversements du monde, la classe n'évolue pas, entend-on de tous côtés. Chaque jour ou presque, des incantations à l'innovation se font entendre. Cet ouvrage s'ouvre sur ces questions. Il les aborde sous l'angle des "formats pédagogiques" c'est-à-dire des dispositifs d'organisation du travail en classe, tels le cours magistral ou le cours dialogué. Comment ces formats pédagogiques sont-ils apparus ? Quelles sont les raisons de leur succès, de leur stabilité et de leur pérennité ? Quelle activité les enseignants et les élèves développent-ils au sein de ces dispositifs ? Quelle est leur efficacité vis-à-vis des apprentissages des élèves ? Comment, pourquoi et à quelles conditions pourrait-on envisager de les faire évoluer ou de les transformer ? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage ambitionne d'apporter des éléments de réponse et de réflexion.
Il s'appuie sur des travaux conduits en sciences de l'éducation, en anthropologie cognitive et en ergonomie, mais aussi en histoire et en sociologie de l'éducation. Des extraits de la littérature viennent compléter les connaissances historiques sur la classe.
CLASS (Classroom Assessment Scoring System) est l'une des grilles d'observation et d'évaluation de la qualité des interactions enseignant-élèves la plus utilisée en Amérique du Nord. Elle investit principalement trois grands domaines : le soutien émotionnel, l'organisation de la classe et l'accompagnement de l'apprentissage, qu'elle décline ensuite en dix dimensions. Un groupe de chercheurs français et québécois ont choisi de transposer cet outil en contexte francophone.
Ce numéro rend d'abord compte de cette expérience au travers de recherches conduites toutefois selon des perspectives et des éclairages assez différents. Au delà de l'intérêt des résultats obtenus, les questions méthodologiques et épistémologiques sont clairement abordées. Elles invitent à une position nuancée, en particulier quand sont mobilisées les notions de qualité ou d'évaluation, mises en lien avec celles d'observation et de mesure.
Sans doute faut-il retenir de cette livraison de DSE que CLASS est un outil et simplement un outil, présentant des intérêts indéniables pour la recherche sur les interactions en classe, mais qu'il convient toutefois de n'utiliser qu'en préservant la distance critique requise dans toute démarche scientifique.
Parmi la diversité des activités menées par les formateurs, celle relative à la conception des situations et/ou dispositifs de formation, est peu étudiée et, de fait, reste à ce jour encore assez méconnue. La préoccupation première de ce dossier thématique est de permettre au lecteur d'avoir accès à des contributions qui, à partir d'ancrages théoriques et de méthodologies différents mais aussi de terrains d'étude singuliers (agriculture, enseignement, etc.), étudient l'activité de conception.
Les contributions retenues au sein de ce dossier permettent de couvrir trois types d'enjeux en matière de conception des situations et/ou dispositifs de formation. Certaines étudient comment et dans quelle mesure l'activité de conception du formateur parvient à prendre en considération les contraintes et les aménagements nécessaires au passage de la transmission/acquisition des savoirs au développement de compétences singulières chez les formés.
D'autres contributions interrogent plutôt la place du métier, objet de formation plus ou moins objectivisé et formalisé, au coeur de l'activité de conception. A ce titre, elles posent des problématiques connexes telles que par exemple celle relative au statut des formateurs et à la nature de leur expertise. Enfin, certaines contributions étudient plus spécifiquement comment concevoir des situations et/ou dispositifs de formation dont l'objectif serait de participer à la construction de compétences plus générales (par exemple les "soft skills" relatives au travail en équipe, à la pensée critique, etc.) de plus en plus attendues dans de nombreux domaines professionnels.
Ce numéro thématique propose d'étudier les échanges en milieux de soin comme des situations sources d'apprentissage et d'expérience pour ceux qui les vivent et les co-produisent : les patients et les soignants. Il aborde les formes d'activités et d'apprentissages qui se réalisent sur le terrain du soin, notamment à l'occasion de situations mettant en présence au moins deux sujets cherchant à se comprendre, et à agir pour, sur ou avec l'autre.
L'étude des interactions permet de questionner les dynamiques expérientielles et formatives qui s'opèrent chez les acteurs. Quatre types d'axes de recherche sont abordés : La compréhension de la nature des apprentissages qui surviennent durant les interactions de soins (l'apprentissage ouvrant ici sur une diversité d'entrées : négociation des places, rapport de domination, émancipation, coproduction et légitimation des savoirs, etc.) ; L'étude des conditions et des configurations situationnelles qui rendent possibles ou au contraire inhibent ces processus ; La présentation des dispositifs méthodologiques permettant d'observer le travail langagier en situation réelle ainsi que les outils de traitement des données qui peuvent être opérationnalisés dans une démarche orientée formation ; L'analyse des enjeux pédagogiques et didactiques qui se dégagent de l'étude de ces apprentissages, ainsi que la façon dont ils peuvent orienter l'élaboration des dispositifs d'accompagnement, de formation, de recherche-intervention.
Les sciences de l'éducation ont atteint en 2017 le seuil symbolique des 50 ans d'existence. Ces années de travaux, de colloques, de publications ont permis à la discipline d'asseoir sa légitimité dans les champs de l'éducation, de la formation et du travail. Elles ont produit une histoire, faite de débats, d'avancées scientifiques, d'évolutions ou de bifurcations, histoire que le colloque « Mêlées et démêlés, 50 ans de recherches en sciences de l'éducation », qui s'est déroulé à Toulouse du 20 au 22 septembre 2017, a mis en perspective afin de mieux saisir les enjeux contemporains de la discipline.
Dans le prolongement du colloque, le numéro 40 des Dossiers des Sciences de l'Éducation étudie de façon rétrospective les traces de 50 années écoulées à travers des publications, des actes de colloques, des films, des témoignages, etc., ainsi que les controverses qui ont jalonné cette période.
Cet ouvrage présente des analyses didactiques de pratiques d'enseignement et de formation à l'enseignement. Les divers chapitres nourrissent à différents niveaux les réflexions théoriques et méthodologiques du comparatisme, en questionnant des concepts et des méthodes en usage dans les didactiques disciplinaires pour mieux comprendre l'action didactique enseignante.
En filigrane, les différentes contributions prennent en considération, selon diverses modalités de collaboration, le rôle des enseignant(e)s, des formé(e)s, des élèves, des chercheur(e)s... ce qui dénote un intérêt pour la place du sujet dans les recherches en didactique. Elles soulignent également le potentiel du comparatisme en didactique pour mettre en valeur des manières d'enseigner et de former qui favorisent l'apprentissage scolaire des savoirs disciplinaires par les élèves et les transformations des pratiques chez les formé(e)s, ainsi que pour remettre en question certains choix opérés au niveau des curriculums.
Par la diversité des cadres théoriques et des méthodes mobilisés, par les types de comparaisons opérées à différents niveaux des cursus scolaires francophones, les recherches ancrées dans le comparatisme en didactique rendent compte de la vigueur de ce champ. Cet ouvrage s'adresse aux chercheur(e)s en sciences de l'éducation et de la formation, aux étudiant(e)s et chercheur(e)s intéressé(e)s par les questions d'enseignement et apprentissage ainsi qu'aux enseignants et enseignantes des différents niveaux scolaires. Chacun des chapitres, sous couvert d'approches diversifiées, propose d'accéder à l'intelligibilité des pratiques didactiques d'enseignement et de formation. Le champ des recherches comparatistes en didactique(s) concerne à la fois une problématique scientifique et un problème d'importance au regard des attentes sociales en termes d'éducation, de formation et d'accès du plus grand nombre aux savoirs.
Ce numéro réunit des travaux qui interrogent et explorent l'événement po- litique en ligne dans ses intersections, ses marges et ses multiples arènes à l'heure du numérique, et notamment de sa « plateformisation ». L'« événe- ment politique » lui-même est tout d'abord interrogé dans ce qu'il recouvre, ce qu'il représente précisément, au-delà de l'émotion, des effets de sidé- ration ou des contextes individuels... Il convient ensuite d'en circonscrire les contours, à partir de la multiplication des plateformes numériques d'ex- pression (blogs, chats, live blogs, journalisme participatif, réseaux sociaux), de l'accélération de la publicisation des informations (phénomène de buzz, crowdsourcing, ouverture des données), et aussi du levier que constitue le numérique pour l'empowerment des citoyens et internautes.
Il en ressort que la multiplicité des acteurs et des plateformes, l'hybridation des énonciateurs, la reconfiguration en théorie quasi infinie des récits en ligne, n'entraîne pas nécessairement un pluralisme dans les discours, ni ne constitue réellement un levier décisif pour l'empowerment des personnes.
La notion même d'accélération du temps de l'événement, de sa publicisa- tion, doit être confrontée avec la notion de lenteur et de pérennité des in- formations sur le web, qui prennent le contre-pied d'un folklore imaginaire sur les effets du web sur l'information...
À l'occasion de l'organisation des rencontres de juillet 2019 à Toulouse, le comité d'organisation du Réseau international de recherche en éducation et en formation (REF) et le comité de rédaction des Dossiers des sciences de l'éducation ont décidé de consacrer ce numéro 41 de la revue, qui pa- raît quelques jours avant cet événement, à une mise en perspective de la recherche francophone dans la discipline des sciences de l'éducation et de la formation. Le REF est né en 1989. Ses diverses rencontres, maintenant organisées tous les deux ans dans un des quatre pays fondateurs (France, Belgique, Québec, Suisse), ont vu le nombre de symposiums, qui sont la marque distinctive de son fonctionnement, augmenter de 4 à 37 (Toulouse, 2019) et l'effectif des participants connaître la même croissance. Précédées et/ou suivies par une journée de colloque(s), ces rencontres contribuent à la réalisation et à la diffusion de la recherche comme en témoignent les dizaines de publications (plus de 140 livres ou dossiers de revue à ce jour).
Si, selon le discours commun répandu dans nos sociétés hyperconnectées, aucune entreprise ou organisation, aucun individu ne peut aujourd'hui se passer des TIC sous peine d'être considéré comme rétrograde, d'autres tendances se font jour : sans dénier les avancées apportées par ces technologies, on voit en effet apparaître des mouvements et courants d'idées militant dans le sens d'une « digital détox », d'une « déconnexion » des connexions :
Manque de temps, d'efficacité, de sécurité, de connaissance de l'outil, de moyens financiers, crainte de l'isolement, de la perte de contact avec la réalité, de l'insécurité, de l'intrusion dans la vie privée, de la surcharge cognitive...
Les raisons invoquées en faveur d'une telle « déconnexion » sont multiples. Le politique lui-même s'en est mêlé, puisque depuis le 1er janvier 2017, la loi Travail prévoit un dispositif de « droit à la déconnexion », visant, dans les entreprises de plus de 50 salariés, à protéger ceux-ci d'une hyperconnexion généralisée, subie en contexte professionnel.
Les contributeurs de ce numéro tentent ainsi d'approcher quelques causes et effets de la déconnexion, qu'elle soit partielle ou intégrale, temporaire ou définitive, délibérée ou assumée.