À propos

Pour la première fois réunis en édition pédagogique : le récit de Jack London et la nouvelle de Poe qui l'a inspiré, sur une thématique d'actualité Une épidémie de peste dévaste la contrée : le prince Prospero et ses courtisans échapperont-ils à la Mort rouge ?
En 2073, un vieillard se souvient de ce que fut autrefois l'Amérique... Avant le terrible fléau de 2013.
Pour la première fois réunis en édition pédagogique, le récit postapocalyptiques de Jack London et la nouvelle d'Edgar Allan Poe qui l'a inspiré permettent de s'interroger sur notre rapport au progrès. En lien avec les programmes de 4e et 3e, ces cauchemardesques dystopies trouvent une résonnance toute particulière avec ce que vit l'humanité aujourd'hui. Elles interrogent sur les valeurs de la civilisation contemporaine et offrent une réflexion sur le monde de demain : le possible retour à la nature n'est-il qu'un mirage effrayant ?
4e : Regarder le monde, inventer le monde : la fiction pour interroger le réel 3e : Vivre en société, participer à la société : dénoncer les travers de la société 3e : Progrès et rêves scientifiques


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  • Auteur(s)

    Jack London, Edgar Allan Poe

  • Éditeur

    Magnard

  • Distributeur

    Dilisco

  • Date de parution

    22/06/2021

  • Collection

    Classiques & Contemporains

  • EAN

    9782210770683

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    128 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    13 cm

  • Épaisseur

    0.9 cm

  • Poids

    117 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Jack London

Né le 12 janvier 1876 à San Francisco, Jack London connaît une enfance misérable et entame à quinze ans une vie d'errance. Il exerce de nombreux métiers pour survivre : marin (jusqu'au Japon et à la Sibérie), blanchisseur, ouvrier dans une conserverie de saumon, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques, employé dans une fabrique de jute... Après avoir participé à une marche de chômeurs vers Washington, il adhère au socialisme. Devenu vagabond, il est arrêté fin 1894 et passe un mois dans un pénitencier. En 1897, il participe à la ruée vers l'or du Klondike. Atteint du scorbut, il est rapatrié. C'est le début de sa prolifique carrière d'écrivain. À sa mort en 1916, des suites d'un empoisonnement du sang, il laisse quelque cinquante livres, parmi lesquels L'Appel de la forêt (1903), Croc-Blanc (1906) et Martin Eden (1909).

Edgar Allan Poe

La vie d'Edgar Poe fut une longue pérégrination, de ville en ville et de solitude en solitude, dans une Amérique qui ne peut le comprendre.
Fils d'acteurs de tournées, phtisiques et alcooliques, il naît dans une roulotte cahotante. En 1811, il est orphelin et confié à la charité de la bourgeoisie de Richmond. Il est adopté par la famille Allan qui s'installe pour quelque temps à Liverpool: l'Angleterre mystérieuse va impressionner l'enfant et lui donner le goût du fantastique macabre. Il suit des études classiques et littéraires. A l'Université de Virginie, il commence à contracter des dettes de jeu et rompt avec son père adoptif qui refuse de les payer.
En 1833, il connaît un premier succès en remportant un prix à un concours organisé par le Saturday Visitor de Baltimor avec son récit "Manuscrit trouvé dans une bouteille". Il entre au Souther Literary Messenger de Richmond et en deviendra rédacteur en chef en 1835. Mais l'alcool et les drogues le plongent dans des accès de dépression et il perd son emploi. Dix ans plus tard, il publie le Corbeau qui bouleverse le public. Poe connaît alors une courte période d'engouements et de succès mondains. Les dettes et l'alcool le précipitent définitivement dans la déchéance.
Nul ne saura jamais ce que furent les derniers jours de sa vie: on le découvre, le 3 octobre 1849, dans un ruisseau, près de Light Street à Baltimore. Il meurt quatre jours plus tard au Washington Hospital.

"Je n'ai commis qu'une seule faute: je n'ai pas su être heureux. Jamais! Pas même un jour, pas même une heure. La création elle-même, joie des poètes plus sensibles, était pour moi plus angoissante que rédemptrice. La cause première de mon infortune, maintenant, je la connais. J'ai toujours eu peur de la vie. D'une sensibilité exacerbée et malade depuis ma plus tendre enfance, secoué, ébranlé jusqu'au bout par la malchance et la misère, la vie de tous les jours, la réalité quotidienne étaient pour moi un continuel motif de terreur. J'avais l'impression d'être contamment suspendu à la limite des deux royaumes, d'être un enfant à demi mort, enchaîné, de façon incompréhensible, à un spectre nostalgique. L'enfant avait peur des ténèbres; le spectre, de la lumière. L'un et l'autre aspiraient à la mort et la redoutaient tout ensemble. La vie, c'était pour moi l'hallucination, l'ennemie, la condamnation. Chaque fois que je tentais de m'accorder avec elle, j'étais blessé, repoussé; je me faisais l'effet d'un ange voulant s'asseoir à un banquet de monstres. L'amour lui-même ne parvint pas à me sauver, car la femme est une des plus parfaites incarnations de la vie, et j'avais de la vie une indicible terreur." (Le Jugement Universel de Giovanni Papini)

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