Méditerranée ; lever de soleil et coucher de soleil (préface Gilles Aboucaya)

À propos

« Méditerranée... Je crois que je m'évanouirai, ce matin prochain où mes yeux plongeront soudain dans son éblouissant infini. » Panaït Istrati Batelier fou sur le fleuve de la Passion, Adrien Zograffi - double littéraire de Panaït Istrati - s'embarque à bord du Dacia le 12 décembre 1906. De l'Égypte à la Grèce, en passant par la Syrie et le Liban, l'Orient lui ouvre les bras et dévoile les secrets de quelques-uns de ses habitants. Des visages, des figures... Au Caire, parmi les minarets qui s'étendent à perte de vue, on aperçoit à l'horizon Mikhaïl Kazansky, l'aristocrate russe devenu va-nu-pieds. À Alexandrie, Moussa, le Juif roumain parti chercher sa fille Sarah, tombée entre les griffes d'un infâme proxénète. À Damas, qui ne se révèle pas aussi douce que son jasmin, le cynique Solomon Kein, aux sombres desseins. Et tant d'autres ! Ni anges ni démons, ces compagnons d'un jour ou d'une vie sont simplement des êtres portés par les vagues de la destinée et les vents de la Méditerranée.

Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Panaït Istrati

  • Éditeur

    L'echappee

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    17/05/2018

  • Collection

    Lampe-tempete

  • EAN

    9782373090406

  • Disponibilité

    Indisponible

  • Nombre de pages

    300 Pages

  • Longueur

    20.6 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1.1 cm

  • Poids

    300 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Panaït Istrati

Romancier roumain de langue française né à Braïla en 1884, Panaït
Istrati adresse son premier roman à Romain Rolland et se lie d'amitié
avec lui. Dans les années vingt, il devient compagnon de route
du parti communiste et séjourne à plusieurs reprises en URSS,
mais devine dès 1927-1929 la réalité de la dictature stalinienne. Son
destin et sa réputation basculent lorsqu'il fait paraître Vers l'autre
flamme dans lequel il dénonce l'arbitraire du régime soviétique.
Victime d'une violente campagne de dénigrement de la part des
communistes, Istrati se retire en Roumanie, où il meurt de tuberculose
à Bucarest en 1935, à l'âge de 51 ans. Panaït Istrati, à l'oeuvre
interdite en France durant la seconde guerre mondiale, tombe alors
dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies.

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