La peste écarlate

Traduit par PAUL GRUYER

À propos

Un ancien professeur d'université erre en compagnie de ses petits-enfants, revêtus de peaux de bêtes, dans un paysage désolé.
Celui de la baie de San Francisco, ravagée soixante ans auparavant par un terrible fléau. Nous sommes en 2013. Quelques hordes subsistent, et de rares survivants tentent de raconter le monde d'avant à des enfants qui ne savent même pas compter. La seule issue est de reprendre depuis les commencements la marche vers la civilisation perdue. Jack London met toute sa puissance d'évocation au service de ce récit d'apocalypse, offrant de ces grandes peurs qui ravagent le monde une vision terrible - et quasi prophétique - et inscrivant de fait sa peste écarlate dans la lignée des fléaux bibliques, des terreurs millénaristes.
Un texte qui prend dès lors une étonnante et inquiétante modernité.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Jack London

  • Traducteur

    PAUL GRUYER

  • Éditeur

    Actes Sud

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    01/11/2001

  • Collection

    Babel

  • EAN

    9782742735143

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    128 Pages

  • Longueur

    17.6 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    96 g

  • Support principal

    Poche

Jack London

Né le 12 janvier 1876 à San Francisco, Jack London connaît une enfance misérable et entame à quinze ans une vie d'errance. Il exerce de nombreux métiers pour survivre : marin (jusqu'au Japon et à la Sibérie), blanchisseur, ouvrier dans une conserverie de saumon, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques, employé dans une fabrique de jute... Après avoir participé à une marche de chômeurs vers Washington, il adhère au socialisme. Devenu vagabond, il est arrêté fin 1894 et passe un mois dans un pénitencier. En 1897, il participe à la ruée vers l'or du Klondike. Atteint du scorbut, il est rapatrié. C'est le début de sa prolifique carrière d'écrivain. À sa mort en 1916, des suites d'un empoisonnement du sang, il laisse quelque cinquante livres, parmi lesquels L'Appel de la forêt (1903), Croc-Blanc (1906) et Martin Eden (1909).

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