À propos

« Peut-être à cause de la vie pratique que j'ai menée, je bénis l'utilitarisme et j'en suis arrivé à penser que l'utilité et la beauté doivent se confondre, et qu'il n'existe pas d'objet usuel qui n'ait pas besoin d'être beau. » En 1906, sous le prétexte de construire sa maison idéale, Jack London dénonce violemment le paraître et le factice, qu'il juge souvent inutiles et peu fiables.
C'est également le moyen pour lui de concevoir une demeure qui, par son organisation, respectera les classes sociales, l'économie, la nature... - en un mot, l'être humain. Car la politique n'est jamais loin chez l'écrivain que l'on a trop souvent cantonné à ses romans pour enfants. Et la maison est un thème récurrent dans son oeuvre : pour preuve, un an auparavant en 1905, il avait déjà utilisé, pour décrire la société, la métaphore de l'édifice dans Ce que la vie signifie pour moi (Les Éditions du Sonneur, 2006).


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Jack London

  • Éditeur

    Editions Du Sonneur

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    05/06/2014

  • Collection

    La Petite Collection

  • EAN

    9782916136745

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    48 Pages

  • Longueur

    15 cm

  • Largeur

    10.5 cm

  • Épaisseur

    0.6 cm

  • Poids

    44 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Jack London

Né le 12 janvier 1876 à San Francisco, Jack London connaît une enfance misérable et entame à quinze ans une vie d'errance. Il exerce de nombreux métiers pour survivre : marin (jusqu'au Japon et à la Sibérie), blanchisseur, ouvrier dans une conserverie de saumon, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques, employé dans une fabrique de jute... Après avoir participé à une marche de chômeurs vers Washington, il adhère au socialisme. Devenu vagabond, il est arrêté fin 1894 et passe un mois dans un pénitencier. En 1897, il participe à la ruée vers l'or du Klondike. Atteint du scorbut, il est rapatrié. C'est le début de sa prolifique carrière d'écrivain. À sa mort en 1916, des suites d'un empoisonnement du sang, il laisse quelque cinquante livres, parmi lesquels L'Appel de la forêt (1903), Croc-Blanc (1906) et Martin Eden (1909).

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